Les territoires palestiniens se sont à nouveau embrasés hier à la faveur de nouveaux heurts suscités par la querelle sur les prisonniers. Appliquant la politique de la poigne de fer ordonnée par Benjamin Netanyahu, les militaires israéliens n’y ont pas été de main morte et ont ouvert le feu à balles réelles sur des Palestiniens qui leur jetaient des pierres. Les émeutes ont fait deux tués parmi les Palestiniens et blessé 50 autres, près de la ville autonome de Kalkiliya. Les affrontements ont jeté une ombre sur la visite du président Clinton, attendu dimanche pour un séjour de trois jours en Israël et, pour la première fois, dans les territoires palestiniens. La question des prisonniers risque d’empoisonner d’autant plus sa visite qu’Israël a fermé la porte à tout compromis vendredi en excluant toute libération supplémentaire de détenus politiques. Les deux morts de vendredi portent à quatre le nombre de Palestiniens tués par Israël en deux semaines d’émeutes dans les territoires, où la population est chauffée à blanc par le refus d’Israël de relâcher plus de détenus.
Les territoires palestiniens se sont à nouveau embrasés hier à la faveur de nouveaux heurts suscités par la querelle sur les prisonniers. Appliquant la politique de la poigne de fer ordonnée par Benjamin Netanyahu, les militaires israéliens n’y ont pas été de main morte et ont ouvert le feu à balles réelles sur des Palestiniens qui leur jetaient des pierres. Les émeutes...
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