L’ancien chef de l’État, le président Amine Gemayel, est attendu aujourd’hui à Beyrouth venant de Paris. Dans une déclaration faite dans la capitale française, où il vit depuis plusieurs années, M. Gemayel a souligné qu’il regagnait le Liban dans un «esprit de conciliation». L’ancien chef de l’État, rappelle-t-on, avait quitté le Liban en octobre 1988, au terme de son mandat présidentiel. Il avait effectué un bref séjour à Beyrouth en 1992 et avait alors mené campagne pour le boycottage des élections législatives. Il avait été contraint, cependant, de quitter Beyrouth précipitamment après avoir reçu des menaces. Depuis, il vit à Paris. Le président Gemayel a souligné hier qu’il avait informé le président et le Premier ministre de son intention de rentrer au pays, avec son épouse, pendant la période des fêtes. «Je rentre dans un esprit de conciliation et non de confrontation (...), le climat y est favorable», a-t-il ajouté. M. Gemayel a indiqué à ce propos qu’il avait appelé le général Émile Lahoud dès son élection à la présidence de la République libanaise «pour le féliciter»; il avait également envoyé un message de félicitations au nouveau Premier ministre Sélim Hoss, après sa désignation. L’ancien président a précisé qu’il s’agissait de son «premier contact» avec l’État libanais depuis son départ du Liban, en octobre 1988». M. Gemayel a estimé que l’arrivée au pouvoir de MM. Lahoud, «un homme intègre», et Hoss jetait les bases d’un «nouveau départ pour le Liban». «J’espère que ce tandem travaillera pour une réconciliation nationale et un assainissement des relations libano-syriennes, dans le sens des intérêts fondamentaux de la nation libanaise, conformément au serment constitutionnel du président libanais», a-t-il dit. M. Gemayel a également indiqué avoir «l’impression qu’un changement était intervenu dans la politique syrienne au Liban et qu’il existe désormais un désir d’assainir la situation» avec l’élection du général Lahoud.
L’ancien chef de l’État, le président Amine Gemayel, est attendu aujourd’hui à Beyrouth venant de Paris. Dans une déclaration faite dans la capitale française, où il vit depuis plusieurs années, M. Gemayel a souligné qu’il regagnait le Liban dans un «esprit de conciliation». L’ancien chef de l’État, rappelle-t-on, avait quitté le Liban en octobre 1988, au terme...
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