Après la réussite du Mondial de football en France, le maire de Paris avait évoqué la possibilité que sa ville se lance dans la course aux Jeux. «Nous y sommes encouragés par la réussite du Mondial... S’il y a une possibilité, j’y serais évidemment très favorable, mais attendons...», avait déclaré Jean Tibéri le 14 juillet lors d’une «garden party» à l’Élysée. Mais les milieux officiels français avaient aussi annoncé que si la Chine était candidate (quelle que soit la ville) pour 2008, Paris ne s’engagerait pas. Car, après son échec contre Sydney pour les Jeux de l’an 2000, la Chine avait laissé entendre qu’elle ne lancerait une nouvelle candidature que si elle est assurée de la réussite. «Les Chinois ne se lancent pas à nouveau dans la course sans un certain nombre d’assurances. Ils ne peuvent se permettre de risquer un second échec», a-t-on d’ailleurs commenté dans les milieux proches du CIO après l’annonce de Pékin. «La diplomatie chinoise a fait beaucoup d’efforts et de concessions. Si Pékin a décidé de se remettre en course, les autres n’ont pas grand chose à espérer».