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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Conférence - Travaux de suivi du sommet de Copenhague Développement social : urgences et défis

Une conférence de trois jours sur le thème du «développement social» a été inaugurée hier au siège de la Commission économique et sociale pour l’Asie de l’Ouest (Escwa, sous le patronage du premier ministre, M. Sélim Hoss, représenté par le ministre du Travail et des Affaires sociales, M. Michel Moussa. Organisée conjointement par l’Escwa, la Ligue arabe, l’Organisation mondiale du travail région du monde arabe (OIT), le bureau régional du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et le réseau des associations civiles arabes, cette conférence régionale s’inscrit dans le cadre des travaux de suivi du sommet social du développement tenu à Copenhague (Danemark) en 1995. Mme Amani Kandil, directrice exécutive du réseau des associations civiles arabes, M. Nabil Warfa directeur des groupes de conseillers au bureau régional de l’OIT, M. Gualtiero Fulcheri, représentant permanent du Pnud au Liban, M. Daou Ali Soueidane, secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, M. Hazem Béblaoui, secrétaire général de l’Escwa et secrétaire général adjoint des Nations unies, ainsi que M. Moussa ont pris la parole au cours de la séance d’ouverture. Séance, qui s’est tenue en présence de délégués de seize pays arabes (membres de l’Escwa et pays du Maghreb) et de plus de 35 représentants d’Organisations non gouvernementales régionales. Mme Kandil a déclaré que «le monde arabe doit relever le défi et mettre en pratique toutes les recommandations des diverses conférences internationales». Elle a noté que « le réseau des associations civiles arabes œuvre pour jouer le guide de toutes les associations civiles de la région». «Il est nécessaire, a-t-elle poursuivi, que les associations arabes jouent un rôle actif dans le développement». Elle a souligné que son organisme œuvre notamment pour «parvenir à la justice sociale, renforcer le rôle de la femme, lutter contre l’analphabétisme». M. Watfa a, pour sa part, indiqué que «les changements économiques de ces dernières années se sont répercutés sur la situation sociale. La pauvreté, le chômage et la marginalisation des femmes, des enfants et des jeunes augmentent», a-t-il poursuivi. Il a souligné que «l’OIT a mis en place les fondements du plein emploi : il faut augmenter les indices de développement économique, mettre en place des mécanismes de contrôle de l’inflation et améliorer les politiques du marché de l’emploi». Et de noter que «la communauté internationale fait face à plusieurs problèmes sociaux, générant la pauvreté, tel que le travail des enfants. Plus de 250 millions d’enfants, âgés entre 5 et 14 ans, travaillent dans les pays en développement», a-t-il dit. Éradiquer la pauvreté Quant à M. Fulcheri, il a déclaré que «la déclaration et le programme du sommet de Copenhague, signés par plus de 180 pays, forment un nouveau contrat social». Rappelant le rapport annuel sur le développement humain, publié par le Pnud, il a indiqué que «le développement social dans les pays arabes n’est pas un acte de charité ou une affaire de justice sociale, c’est une nécessité». Et de noter que «l’éradication de la pauvreté est le but principal de tous les organismes onusiens; le Pnud par exemple soutient les États dans l’application des programmes de développement». M. Soueidane a, pour sa part, noté que «bien que la tâche primordiale de chaque gouvernement soit l’éradication de la pauvreté, les pays industrialisés et la communauté internationale devraient honorer leurs engagements; ils aideront ainsi les pays les moins développés à parvenir à leur but». Et d’indiquer que «les ministres arabes des Affaires sociales œuvrent pour appliquer la déclaration et le programme du sommet de Copenhague». Quant à M. Béblaoui, il a souligné qu’une «conférence ayant pour thème le développement social est un pas en avant vers une meilleure compréhension des dossiers d’intérêt public dans la région». Et de poursuivre que «parvenir au développement économique est devenu la tâche primordiale des pays qui ont accédé à l’indépendance au cours de ce siècle. Cependant l’indépendance politique dépourvue de développement économique n’est qu’une illusion», a-t-il dit. Il a noté que «les indices de développement économiques sont incapables, à eux seuls, de démontrer la bonne santé d’une société. Il faut prendre en considération plusieurs facteurs, notamment les disparités dans la distribution des revenus, la réduction du rôle de la femme, la marginalisation de certains membres de la société, l’augmentation de la toxicomanie et des crimes organisés, la dégradation de l’environnement et l’exode rural», a-t-il ajouté. Et de souligner que «le volet social fait partie intégrante de tout développement national, qu’il soit économique ou politique». M. Moussa, qui représentait le chef du gouvernement a, pour sa part, prononcé un message succinct. Clair net et précis, le ministre des Affaires sociales a souhaité «la bienvenue à toutes les délégations en espérant que leurs travaux au cours de la conférence sur le développement social portent des fruits».
Une conférence de trois jours sur le thème du «développement social» a été inaugurée hier au siège de la Commission économique et sociale pour l’Asie de l’Ouest (Escwa, sous le patronage du premier ministre, M. Sélim Hoss, représenté par le ministre du Travail et des Affaires sociales, M. Michel Moussa. Organisée conjointement par l’Escwa, la Ligue arabe,...