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Actualités - CONFERENCES INTERNATIONALES

Conférences - Concilier les biens individuel et collectif et les avancées de la science Quatre symposium international sur la paix, la bioéthique et les droits de l'homme

Le coup d’envoi des travaux du quatrième symposium international sur le thème Paix, bioéthique et droits de l’homme a été donné hier au palais de l’Unesco. Ce séminaire est organisé par l’Association pour les Nations unies du Liban (ANU-Liban), l’Union internationale pour la paix et les droits de l’homme (UNIPADH), l’Institut de formation de formateurs (IFPADH) et le réseau européen de coopération scientifique (Médecine et droits de l’homme du Conseil de l’Europe). La séance inaugurale a eu lieu en présence notamment du ministre des Affaires sociales, M. Michel Moussa, représentant le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, des députés M. Marwan Farès et Mme Nayla Moawad, de l’ancien parlementaire M. Rafic Chahine, Mme Zeina el-Ali ainsi que de Mgr Nabil Andari représentant le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, et Mgr Fouad Youhanna Hajj. Prenant la parole en premier, M. Samir Daher , président du symposium ainsi que de l’ANU et de l’UNIPADH, a affirmé que le quatrième séminaire international organisé par des institutions nationales et internationales de haut niveau et de vastes, expériences «marque notre engagement en faveur de la promotion de la bioéthique afin de garantir de plus en plus le respect et les droits fondamentaux de l’homme». «En cette fin de millénaire, les défis de l’humanité sont non seulement la faim et la misère, l’ignorance et l’intolérance, mais avant tout les valeurs de la planète», a-t-il dit. Selon M. Daher, la bioéthique tient à se mettre au service de l’homme , de la famille et de la société, elle devra situer l’homme et la vie au cœur de sa propre réflexion, du commencement de la vie jusqu’à la mort. Par ailleurs , M. Georges Kutukdjian, secrétaire du Comité international de bioéthique de l’Unesco , a lu le message du directeur général de l’Unesco, M. Federico Mayor adressé aux participants au séminaire . Dans son message, M. Mayor se demande comment concilier le bien individuel, le bien collectif et les avancées de la science. «À l’origine d’une préoccupation bioéthique à caractère universel, telle est la question qui se pose aujourd’hui à l’ensemble de la communauté internationale . Des bienfaits extraordinaires qui s’offrent au genre humain en termes de thérapeutique médicale, d’alimentation, d’environnement ou d’information, mais ils induisent aussi des menaces pour l’être humain dans son intégrité et sa dignité, voire pour la survie de sociétés entières. Il demeure que les nouvelles données du savoir scientifique et technologique suscitent de formidables attentes dans le monde entier. C’est à l’intersection de ces attitudes contradictoires que se fait sentir aussi bien parmi les chercheurs et les décideurs que parmi les citoyens le besoin de la réflexion éthique», a-t-il dit. «Il incombait à l’Unesco d’offrir un cadre international à un débat qui concerne chacun de nous aujourd’hui mais qui engage aussi notre responsabilité à l’égard des générations de demain. En effet, l’extension accélérée des connaissances touche simultanément plusieurs dimensions de la vie et du devenir de l’être humain. La conférence générale de l’Unesco a adopté, le 11 novembre 1997, la déclaration universelle sur le génome humain et les droits de l’homme préparée par le Comité international de bioéthique. Cet instrument , qui vise à assurer l’accès aux bienfaits de la science tout en préservant la dignité humaine et les droits des personnes, précise aussi les principes qui fondent la liberté de la recherche, dans le respect de l’homme et de ses libertés fondamentales».
Le coup d’envoi des travaux du quatrième symposium international sur le thème Paix, bioéthique et droits de l’homme a été donné hier au palais de l’Unesco. Ce séminaire est organisé par l’Association pour les Nations unies du Liban (ANU-Liban), l’Union internationale pour la paix et les droits de l’homme (UNIPADH), l’Institut de formation de formateurs (IFPADH) et...