Entretien téléphonique Chareh-Kharazi sur les derniers développements

Les chefs de la diplomatie syrienne Farouk el-Chareh et Iranienne Kamal Kharazi ont eu dimanche soir un entretien téléphonique consacré notamment à la situation au Liban-Sud, a rapporté l’agence officielle syrienne Sana. L’agence précise que M. el-Chareh a reçu un appel de M. Kharazi au cours duquel les deux hommes ont «évoqué la situation dans la région et ce qui se déroule au Liban-Sud». Selon Sana, M. Kharazi a «exprimé la solidarité de l’Iran avec la Syrie et le Liban, ainsi que son refus de la tendance à l’escalade exprimée par certains responsables israéliens». Radio-Damas avait affirmé vendredi qu’Israël ne pourrait jamais arrêter les opérations de la résistance contre ses forces d’occupation au Liban-Sud. Samedi, le quotidien officiel syrien al-Saoura avait accusé Israël de chercher par ses menaces contre le Liban, à «compromettre le processus que le nouveau président libanais Émile Lahoud veut mettre en marche». Soutien au Hezbollah Par ailleurs, M. Kharazi a examiné avec le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah la situation au Liban-Sud et a réaffirmé le soutien de Téhéran à son mouvement dans sa lutte contre Israël, indique l’agence officielle Irna. Cheikh Nasrallah a été reçu ces derniers jours à Téhéran par M. Kharazi, le président Mohammad Khatami, le guide de la République Ali Khamenei et le chef du Parlement Ali Akbar Nategh-Nouri. M. Kharazi a salué, selon Irna, «la résistance du Hezbollah», ajoutant que l’Iran «appuie pleinement la lutte continue du peuple libanais contre l’occupant israélien» dont il a «condamné les récentes agressions contre le Liban-Sud». Le ministre a estimé que «les récentes activités et menaces israéliennes constituent une violation de l’accord d’avril» 1996. M. Kharazi a accusé Israël de «poursuivre sa politique expansionniste et d’être le principal facteur de tension qui conduit rapidement la région vers la crise et l’insécurité». Il a réitéré l’appel à un «retrait total et inconditionnel d’Israël du Liban», a poursuivi Irna.