Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Le cabinet de sécurité à la recherche d'une issue Israël exclut tout retrait unilatéral

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exclu hier tout retrait unilatéral du Liban, au moment où son gouvernement réexamine la politique menée à la frontière nord du pays. «Je n’ai entendu aucun ministre du gouvernement dire que nous devrions nous retirer unilatéralement. Personne n’a émis l’idée que nous puissions tout simplement partir», a affirmé M. Netanyahu, interrogé par la radio au sujet d’une réunion la veille de son Cabinet de sécurité. Israël a lancé un réexamen de sa politique devant les pertes militaires douloureuses qui lui sont infligées par la résistance libanaise. Sept militaires israéliens ont été tués au Liban pendant les deux dernières semaines. Le Cabinet de sécurité, qui réunit, autour de M. Netanyahu, 11 ministres ainsi que les chefs de l’armée et des services de renseignement, s’est réuni pendant trois heures. Aucune décision n’a été prise et une deuxième séance de discussions est prévue demain mercredi. «Nous avons eu une discussion très substantielle, avec des propositions intéressantes qui ont été mises sur la table, mais aucune ne portait sur un retrait unilatéral», a déclaré M. Netanyahu. Il a refusé de dire quelles étaient ces «propositions intéressantes». Le Premier ministre a apparemment cherché à effacer l’impression, donnée par des médias israéliens, qu’Israël envisageait sérieusement de se retirer unilatéralement du Liban. Selon la presse israélienne, c’est en particulier le ministre des Affaires étrangères Ariel Sharon qui s’est fait l’avocat d’un retrait par étapes du Liban. L’establishment militaire du pays et le ministre de la Défense Yitzhak Mordehaï s’opposent pour l’heure à cette idée, ont précisé les journaux israéliens. «Un retrait unilatéral est la pire des options à la disposition du gouvernement», a affirmé au quotidien Haaretz un haut responsable militaire qui a pris part à la réunion. Selon le plan de M. Sharon, Israël retirerait son armée en plusieurs étapes, en avertissant le Liban qu’une attaque menée contre Israël à partir de son territoire entraînerait des représailles israéliennes massives. M. Netanyahu a réaffirmé qu’Israël ne se retirerait que si l’armée libanaise acceptait de prendre le contrôle de la zone évacuée par l’armée israélienne et qu’elle s’engageait à empêcher les combattants anti-israéliens – notamment du Hezbollah – d’y agir. «Israël est présent au Liban car il n’y a aucun gouvernement (à Beyrouth) qui soit capable ou qui ait la volonté politique de faire ce qu’un gouvernement est censé faire : contrôler son territoire et empêcher des attaques armées de ce territoire vers Israël», a affirmé le Premier ministre israélien.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exclu hier tout retrait unilatéral du Liban, au moment où son gouvernement réexamine la politique menée à la frontière nord du pays. «Je n’ai entendu aucun ministre du gouvernement dire que nous devrions nous retirer unilatéralement. Personne n’a émis l’idée que nous puissions tout simplement partir», a affirmé M....