Le gouvernement du Zimbabwe a confirmé mercredi le bombardement le week-end dernier par les alliés du régime de Kinshasa du port de Kalémie, sur le lac Tanganyika, dans la province du Katanga (est de la République démocratique du Congo, RDC), affirmant qu’il s’agissait du début d’une «offensive» contre les positions des rebelles. Dans un communiqué, le gouvernement d’Harare a assuré que «des avions des forces alliées» avaient infligé de lourdes pertes et d’importants dommages aux forces des rebelles à Kalémie et dans la région du lac Tanganyika, au milieu duquel passe la frontière entre la RDC et la Tanzanie. «Cette opération marque le début de l’offensive alliée contre l’invasion des troupes rwandaises et ougandaises qui occupent l’est de la RDC», a poursuivi le gouvernement du président Robert Mugabe. «L’offensive en direction du nord-est a maintenant commencé». Le Zimbabwe, ainsi que l’Angola, la Namibie et le Tchad ont envoyé des troupes en RDC pour soutenir le président Laurent-Désiré Kabila, confronté depuis le 2 août à une rébellion armée soutenue par le Rwanda et l’Ouganda. La rébellion congolaise avait confirmé mardi soir ces bombardements sur Kalémie, position la plus au sud sous son contrôle, affirmant qu’ils n’avaient causé que des dégâts mineurs.