Liban-sud - Après les bombardements de lundi Réunion le 1er décembre du Comité de surveillance (photo)

Le Liban a déposé plainte hier auprès du Comité de surveillance du cessez-le-feu au Liban, à la suite du bombardement, lundi, des villages de Kfar Tebnit et Nabatyeh Faouka, qui a fait trois blessés civils en endommagé des habitations et des installations publiques. La plainte est accompagnée de documents photographiques attestant les dégâts. Pour sa part, Israël a également porté plainte auprès du Comité de surveillance, à la suite de bombardements déclenchés lundi contre ses positions dans la zone qu’il occupe au Liban-Sud. «Ces bombardements ont été déclenchés à partir des localités civiles de Djeba, Nabatyeh et Tibnit, ce qui constitue une violation des accords conclus après l’opération “Raisins de la colère” du printemps 1996», a précisé un porte-parole militaire israélien cité par l’AFP. Selon ces accords conclus en avril 1996 par l’intermédiaire des États-Unis et de la France, le Hezbollah et Israël se sont engagés à épargner les civils des deux côtés de la frontière israélo-libanaise et à ne pas mener d’attaques à partir de régions habitées. Le comité compte des représentants des États-Unis, de la France, de la Syrie, d’Israël et du Liban. Israël a soumis quatre autres plaintes et le Liban en a présenté deux autres. Le comité se réunira le 1er décembre pour examiner l’ensemble de ces plaintes. Un regain de violence s’est produit lundi au Liban-Sud, où la résistance a multiplié ses attaques contre l’armée israélienne, qui a riposté en bombardant plusieurs localités de cette région. Selon l’armée israélienne, trois de ses militaires ont été blessés, dont deux grièvement.