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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Communautés - Clôture de la session annuelle Les droits des libanais toujours bafoués, souligne l'APECL

L’application des recommandations contenues dans l’Exhortation apostolique ont été, cette année, au cœur des travaux de la session annuelle de l’assemblée des patriarches et évêques catholiques au Liban (APECL). Entamés lundi, les travaux de cette session se sont achevés samedi. Sur les questions nationales, l’APECL a noté «de nombreuses violations des droits et de la dignité des Libanais». Parmi ces violations, l’APECL cite les entraves mises à la liberté d’action et d’expression politique, y compris les poursuites engagées contre des journalistes, la censure de publications et d’ouvrages portant sur des questions religieuses et morales, le contrôle du paysage audiovisuel. L’APECL a également pris la défense des déplacés, des Libanais vivant dans les régions limitrophes des zones occupées, ainsi que de ceux qui vivent sous l’occupation israélienne. Les habitants de Jezzine n’ont pas été oubliés. Dénonçant le travail des enfants et l’exploitation sexuelle des étrangères, l’APECL a également appelé à l’instauration d’un nouveau régime fiscal et à une politique de lutte contre le chômage et la concurrence de la main-d’œuvre étrangère. L’APECL s’est par ailleurs fait un devoir de saluer le président Élias Hraoui, et a souhaité à son successeur, dont l’élection a eu «un écho largement positif» auprès des Libanais et dans le monde, de poursuivre le développement des institutions. Elle a appelé enfin à la formation d’un gouvernement «dont les ministres soient à la hauteur des espoirs placés en eux». «Nouvelle évangélisation» En ce qui concerne la pastorale de l’Église, la session a évalué ce qui a déjà été accompli dans le domaine de la «nouvelle évangélisation» de l’Église au Liban, et a posé les jalons de la poursuite de ce processus. Parmi les moyens dont dispose l’Église figure le programme de célébration du Jubilé de l’an 2000 défini par le Saint-Siège, et qui concerne le Liban de près, puisque le pays fait partie de la «Terre sainte», où doivent converger, en l’an 2000 des centaines de milliers de pèlerins du monde catholique. L’instruction religieuse dans les écoles Les questions pédagogiques et éducatives ont occupé une place importante dans les travaux de l’APECL. En ce qui concerne les écoles catholiques, et pour assurer une place à tous ceux qui s’y inscrivent, quel que soit l’état de leur fortune, il a été décidé notamment de fixer méticuleusement les coûts de l’éducation, afin d’en contrôler les frais; de consacrer 5 à 10 % des budgets des écoles catholiques à l’aide aux nécessiteux (ces aides ont atteint 18 milliards de livres durant l’année 1997-98); d’encourager la création de caisses mutuelles. L’APECL a également demandé aux universités catholiques de coopérer avec des institutions et personnalités donatrices, afin qu’aucun étudiant ne soit obligé de renoncer à la poursuite de ses études universitaires. Par ailleurs, l’APECL a demandé que l’instruction religieuse continue d’être obligatoire dans les écoles publiques, à l’instar de ce que réclament les communautés musulmanes. Surr le plan social et celui du dialogue, l’APECL a rappelé que l’Église «a une place spécifique dans la société, en faveur de la libération des personnes de tout ce qui entrave leur croissance humaine et spirituelle, car la gloire de Dieu, c’est l’homme vivant».
L’application des recommandations contenues dans l’Exhortation apostolique ont été, cette année, au cœur des travaux de la session annuelle de l’assemblée des patriarches et évêques catholiques au Liban (APECL). Entamés lundi, les travaux de cette session se sont achevés samedi. Sur les questions nationales, l’APECL a noté «de nombreuses violations des droits et de...