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Actualités - CHRONOLOGIE

Un parcours marqué par la guerre ...

Jean Chamoun, réalisateur et producteur de «Derrière les lignes», a commencé sa carrière au milieu des années soixante-dix. Études de théâtre à l’Université libanaise et de cinéma à l’Université de Paris VIII, BTS en techniques de cinéma de l’école Louis Lumière à Paris. Il débarque à Beyrouth, «la tête pleine d’idéaux, l’avenir encore prometteur…». Ils sont quelques jeunes cinéastes à rêver caméra, longs métrages et action. «Mais rapidement, à cause des circonstances et dans l’incapacité de nous retrouver, nous nous sommes séparés» souligne-t-il. Il enseigne le cinéma à l’Institut des Beaux-Arts de l’UL (1976 à 1983) et se lance dans la réalisation et la production de documentaires dramatiques qui sont diffusés sur plus d’une centaine de chaînes de par le monde (France 2, France 3, BBC, Channel 4, ARD, NHK…) et qui récoltent différents prix. C’est d’abord une série de documentaires sur la musique (1975). Puis, en 1983, il signe le premier film sur l’encerclement de Beyrouth, «Sous les décombres». Avec la cinéaste Maï Masri qui devient son épouse, il travaille en tandem. «À partir de là, la plupart de nos productions ont été faites en commun. Nous portions simultanément la casquette de producteur ou de réalisateur». De nombreux travaux suivent, la guerre et le Sud sont au centre de ces films : — «Fleur d’ajonc» (1986), raconte, à travers le destin d’une femme emprisonnée puis relâchée, tout le drame du sud et la résistance quotidienne des femmes. — «Beyrouth, génération de la guerre» fait en collaboration avec la BBC Tv en 1988, évoque trois générations de la guerre. — «Rêves suspendus» en 1992 quatre libanais se reconstruisent après 17 années de guerre… — «Otage de l’attente» en 1995, évoque encore la situation du Sud, mais là c’est l’histoire d’une femme médecin qui rentre chez elle, après dix ans d’absence, pour travailler et vivre dans cette région meurtrie.
Jean Chamoun, réalisateur et producteur de «Derrière les lignes», a commencé sa carrière au milieu des années soixante-dix. Études de théâtre à l’Université libanaise et de cinéma à l’Université de Paris VIII, BTS en techniques de cinéma de l’école Louis Lumière à Paris. Il débarque à Beyrouth, «la tête pleine d’idéaux, l’avenir encore prometteur…»....