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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Naturalisation - La page a été tournée Hraoui : je ne voulais pas signer l'annexe au décret

Dans une déclaration à Télé-Liban, le chef de l’État, M. Élias Hraoui, a indiqué qu’il avait décidé, il y a quelques jours, de ne plus signer l’annexe au décret de naturalisation, justifiant sa décision par l’opposition chrétienne au texte. «Comment aurais-je pu rester attaché à une mesure qui suscite l’hostilité de la partie à laquelle elle s’adresse?», s’est-il interrogé, soulignant qu’il avait été informé durant sa convalescence des réactions hostiles au nouveau décret de naturalisations. Il a affirmé qu’il avait communiqué sa décision au chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, durant leur dernier entretien en tête à tête. Celui-ci, rappelle-t-on, avait précédé le Conseil des ministres de jeudi. Le chef de l’État a rappelé qu’il avait à maintes reprises encouragé les émigrés à conserver leur nationalité, notant que ces derniers négligeaient souvent d’enregistrer leurs enfants, à leur naissance, auprès des consulats libanais. En réponse à une question, le chef de l’État a estimé que le Conseil d’État a «la compétence suffisante pour annuler tout décret» s’il juge que des erreurs ont été commises. La Ligue maronite avait saisi le Conseil d’État, rappelle-t-on, d’un recours en annulation du décret en vertu duquel la nationalité libanaise aurait été accordée à des Palestiniens et à des personnes qui n’ont jamais mis les pieds au Liban. Le président Hraoui s’est dit confiant dans la nouvelle étape qui commence, estimant que «ce qui importe en définitive, c’est la coopération entre les autorités et l’entente entre les trois pôles du pouvoir, notamment entre le président de la République et le chef du gouvernement». Messages Par ailleurs, le chef de l’État a reçu des messages du pape Jean-Paul II, de l’empereur du Japon, et de ses homologues italien, allemand et cubain, qui lui expriment leurs vœux à l’occasion de la fête de l’Indépendance. Dans son message au président Hraoui, le pape Jean-Paul II affirme qu’il prie pour que le peuple «parvienne à édifier une société fraternelle et tolérante, dont tous les membres pourront vivre dignement, dans un climat de respect mutuel». M. Hraoui a aussi reçu les vœux du président, du vice-président et du chef du gouvernement des Émirats arabes unis. Demain et sur conseil de ses médecins, le chef de l’État ne pourra pas accueillir tous ceux qu’il avait l’habitude de recevoir chaque année au palais de Baabda pour la fête de l’Indépendance. Entouré du président élu, le général Émile Lahoud, et des chefs du Parlement et du gouvernement, M. Hraoui recevra seulement les anciens chefs d’État, du Parlement et du gouvernement, les vices-présidents de la Chambre et du Conseil des ministres, les ministres, le doyen et les membres du corps diplomatique, en présence du chef de la diplomatie, les députés, le commandement de la Finul et des forces syriennes stationnant au Liban.
Dans une déclaration à Télé-Liban, le chef de l’État, M. Élias Hraoui, a indiqué qu’il avait décidé, il y a quelques jours, de ne plus signer l’annexe au décret de naturalisation, justifiant sa décision par l’opposition chrétienne au texte. «Comment aurais-je pu rester attaché à une mesure qui suscite l’hostilité de la partie à laquelle elle s’adresse?»,...