De récentes discussions entre l’Onu et des avocats libyens n’ont pas permis de surmonter le principal obstacle empêchant la tenue d’un procès aux Pays-Bas de deux Libyens recherchés pour l’attentat de Lockerbie en 1988. Selon des diplomates occidentaux, les avocats libyens ont continué de refuser, lors de discussions la semaine dernière avec le principal avocat de l’Onu, Hans Corell, l’exigence de la Grande-Bretagne que, s’ils sont déclarés coupables, les deux suspects purgent leur peine dans une prison écossaise. Londres considère cette exigence comme non négociable. Le Conseil de sécurité de l’Onu promet de suspendre les sanctions imposées en 1992 à la Libye pour obtenir la reddition des suspects, une fois que ceux ci auront été livrés aux Pays-Bas pour y être jugés.