La conférence sur la complémentarité des réseaux de transport dans la zone de l’Escwa a clôturé hier ses travaux. Dans le communiqué final qu’ils ont fait paraître, les participants sont convenus que les facilités de transport dans cette zone constituent le principal remède à la faiblesse des échanges commerciaux entre ses États. Alors que ces échanges ne dépassent pas les 10 % de l’ensemble de leur commerce international, constate le communiqué, ils constituent plus de 60 % avec les pays européens. La raison en est, ajoute le communiqué, les difficultés de transport et les complications douanières. Pour remédier à cet état de choses, ajoute encore le communiqué, les participants ont formulé une série de recommandations pour une politique de transport complémentaire dans l’Orient arabe. Ces recommandations devront être discutées lors de la réunion du comité gouvernemental technique qui se tiendra au siège de l’Escwa les 9 et 10 février prochain. Sur le plan du transport terrestre, les participants recommandent l’élaboration d’un projet de réseau, sous forme de carte, desservant toute la zone de l’Escwa qui inclut les routes internationales et les voies ferrées. Sur le plan du trafic maritime, ils préconisent un réseau de transport groupant dix-neuf ports d’importance internationale, dont celui de Beyrouth.