Eviter la dissémination des caulerpes, réaliser la cartographie des zones colonisées, en maîtriser l’expansion: le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) vient de publier les conclusions et recommandations d’un atelier sur les algues invasives en Méditerranée. Cet atelier, organisé en mars dernier à l’Institut de biologie marine de Crète, à Héraklion, dans le cadre du Plan d’action pour la Méditerranée (PAM) coordonné par le PNUE, a réuni des chercheurs et des représentants de 19 pays méditerranéens. Les participants ont entériné «à l’unanimité» les recommandations concernant les algues Caulerpa taxifolia et Caulerpa racemosa, ce qui représente «un exploit», quand on connaît les polémiques suscitées par le sujet, a indiqué le Pr Alexandre Meinesz, de l’Université de Nice Sophia-Antipolis. «Les scientifiques vont maintenant travailler dans la sérénité», selon lui. Caulerpa taxifolia, apparue près du rocher de Monaco en 1984 et qui prolifère aujourd’hui sur plus de 3.000 hectares, a déjà fait l’objet de nombreuses études. Moins connue, plus petite et chétive, Caulerpa racemosa s’étend elle aussi en Méditerranée. A tous les pays de la région, les participants recommandent de favoriser la coordination nationale et internationale pour empêcher ou ralentir l’expansion des deux caulerpes, d’interdire leur commercialisation et d’éviter celles du genre Caulerpa dans les aquariums, à l’exception de Caulerpa prolifera. Ils demandent également que des instructions officielles incitent les usagers de la mer à signaler la présence des deux espèces à problème aux organismes désignés. (AFP)
Eviter la dissémination des caulerpes, réaliser la cartographie des zones colonisées, en maîtriser l’expansion: le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) vient de publier les conclusions et recommandations d’un atelier sur les algues invasives en Méditerranée. Cet atelier, organisé en mars dernier à l’Institut de biologie marine de Crète, à Héraklion, dans le cadre du Plan d’action pour la Méditerranée (PAM) coordonné par le PNUE, a réuni des chercheurs et des représentants de 19 pays méditerranéens. Les participants ont entériné «à l’unanimité» les recommandations concernant les algues Caulerpa taxifolia et Caulerpa racemosa, ce qui représente «un exploit», quand on connaît les polémiques suscitées par le sujet, a indiqué le Pr Alexandre Meinesz, de l’Université de Nice...