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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Invitant Tabbarah et Siniora à démissionner Le Rassemblement des ayants droit du centre-ville accuse Solidere d'infractions et d'actes illégaux

Le Rassemblement des ayants droit du centre-ville a dénoncé ce qu’il a appelé «la série d’infractions et d’actes illégaux» commis par Solidere, demandant à la Chambre des députés de prendre rapidement l’initiative de former le haut comité devant superviser l’activité de cette société. Il devait, par ailleurs, demander la démission des ministres Tabbarah et Siniora et la traduction en justice des fonctionnaires de cette société, de ceux du Conseil du développement et de la reconstruction, ainsi que de ceux de l’Urbanisme. Le Rassemblement a tenu hier, au siège de l’Ordre des journalistes, une conférence de presse, en présence notamment de ses membres, de Me Mohammad Moghrabi, ainsi que du président de la Confédération générale des travailleurs du Liban non reconnue par l’Etat, M. Elias Abou Rizk. Prenant en premier la parole, M. Constantin Doumani, membre du Rassemblement, a accusé Solidere d’avoir commis les infractions suivantes: manipulation du plan directeur du centre-ville conformément aux intérêts privés de la société; interdiction de la récupération de certains biens-fonds, puis levée de cette interdiction afin que la société puisse les revendre à sa guise; autorisation des étrangers à s’approprier des biens-fonds dans la zone du centre-ville, au-delà du plafond des 5% permis; exemption des sociétés non libanaises de l’impôt de 10% sur la reconstruction; recel prémédité de tous les titres et données officiels relatifs au plan directeur du centre-ville; falsification et manipulation des données inscrites dans les registres officiels, notamment fonciers. Tout cela, a ajouté M. Doumani, est obtenu grâce à un circuit de fonctionnaires placés, conformément à un plan bien étudié, dans les services intéressés, tels ceux du C.D.R., de la direction de l’Urbanisme et du secrétariat du registre foncier. Il a conclu en demandant à la Chambre des députés de se saisir de ces «scandales» et de former rapidement un haut comité qui sera chargé de superviser les activités de Solidere. Succédant à M. Doumani, Me Mohammad Moghrabi a accusé Solidere d’une série d’abus de pouvoir consistant en: un recel des titres officiels annexes du décret 4830 dans lequel toutes les administrations, sans exception, relevant du pouvoir exécutif ont été complices; des abus de pouvoir dans les services fonciers, dans la mise des Forces de sécurité intérieure au service de Solidere et dans les pressions exercées sur la magistrature. Ceci étant, a-t-il poursuivi, une des familles lésées, les Khayat, propriétaires du bien-fonds n° 979, Saïfi, a intenté, avec le député Najah Wakim, M. Constantin Doumani et la société Associated Management Consultants, une action pénale auprès du premier juge d’instruction pour falsification, usage de faux, abus et usurpation de pouvoir contre le P.D.G. de Solidere, M. Nasser Chammah; le secrétaire du registre foncier, M. Youssef Khalil; le président du Conseil du développement et de la reconstruction, M. Nabil Jisr; le directeur de l’Urbanisme, M. Saad Khaled; l’ingénieur auprès de l’Urbanisme, M. Joseph Abdel-Ahad, ainsi que l’adjoint de M. Chammah, M. Zahi Naamani, et toute autre personne que l’enquête viendrait à révéler. Me Moghrabi a conclu en demandant que le ministre d’Etat pour les Affaires financières, M. Fouad Siniora, ainsi que le ministre de la Justice, M. Bahige Tabbarah, assument leurs responsabilités en présentant leur démission ou qu’ils soient démis.
Le Rassemblement des ayants droit du centre-ville a dénoncé ce qu’il a appelé «la série d’infractions et d’actes illégaux» commis par Solidere, demandant à la Chambre des députés de prendre rapidement l’initiative de former le haut comité devant superviser l’activité de cette société. Il devait, par ailleurs, demander la démission des ministres Tabbarah et...