Actualités - CHRONOLOGIE
Titanic laisse de glace Albright
le 30 avril 1998 à 00h00
Madeleine Albright, actuellement en visite en Chine, s’y est senti apparemment plus à l’aise qu’aux Etats-Unis, pour tenir des propos politiquement incorrects en disant tout le mal qu’elle pense de «Titanic». «Pourquoi les gens aiment-ils ce film? Je l’ai trouvé épouvantable, épouvantable!» s’est exclamée le secrétaire d’Etat américain, une cinéphile avertie qui compte nombre de vedettes de cinémas parmi ses amis. Albright, qui a fait ces confidences iconoclastes au réalisateur chinois Chen Kaige, s’est sans doute sentie en confiance. L’auteur d’«Adieu ma concubine» n’a apparemment pas apprécié la superproduction hollywoodienne de James Cameron, qui, avec 1,5 milliard de dollars de recettes, est devenu le plus grand succès commercial de l’histoire du septième art. «J’ai trouvé l’histoire assez superficielle. Je n’ai pas adhéré», a surenchéri Chen. Mais il a reconnu que «Titanic» «est techniquement bien fait, pas de doute à ce sujet». Mme Albright et ses principaux conseillers se sont soustraits aux rencontres officielles pour visionner quelques extraits d’«Adieu ma concubine». Elle a trouvé le film «très poignant». «Il est difficile d’imaginer ce que c’était», a-t-elle commenté à propos de la révolution culturelle chinoise, dont le film décrit les excès. Chen, qui a fait ses classes à l’institut cinématographique de l’université de New York, a rencontré Albright à l’occasion d’une escapade du secrétaire d’Etat aux studios de Pékin visant à encourager l’«ouverture culturelle» de la Chine. Mme Albright a particulièrement apprécié récemment «The Devil’s Advocate» et le film tchèque «Kolya», selon son entourage. (Reuters, AFP)
Madeleine Albright, actuellement en visite en Chine, s’y est senti apparemment plus à l’aise qu’aux Etats-Unis, pour tenir des propos politiquement incorrects en disant tout le mal qu’elle pense de «Titanic». «Pourquoi les gens aiment-ils ce film? Je l’ai trouvé épouvantable, épouvantable!» s’est exclamée le secrétaire d’Etat américain, une cinéphile avertie qui compte nombre de vedettes de cinémas parmi ses amis. Albright, qui a fait ces confidences iconoclastes au réalisateur chinois Chen Kaige, s’est sans doute sentie en confiance. L’auteur d’«Adieu ma concubine» n’a apparemment pas apprécié la superproduction hollywoodienne de James Cameron, qui, avec 1,5 milliard de dollars de recettes, est devenu le plus grand succès commercial de l’histoire du septième art. «J’ai trouvé l’histoire...
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