Une Chypriote, détenant également la nationalité britannique, a été condamnée à sept mois de prison par un tribunal de Nicosie qui l’a jugée coupable de propagation du sida, n’ayant pas informé ses partenaires qu’elle était atteinte de cette maladie. Chrysavgi Zarzour, 27 ans, née en Grande-Bretagne et qui vit depuis 1987 à Chypre, avait plaidé coupable d’avoir caché sa maladie à deux jeunes gens de 29 et 22 ans, à la suite de son arrestation début avril par la police chypriote sur plainte d’un de ces hommes. En énonçant le verdict, le juge Charis Solomonidès a indiqué que la peine de prison était inévitable même si la maladie n’a pas été signalée chez les deux hommes, qui se sont avérés séronégatifs. «Les faits ont lourdement pesé contre l’accusée. Elle était au courant de sa maladie (…) et avait eu des relations avec des hommes sans les avertir ou leur conseiller l’usage d’un préservatif», a expliqué le juge. Au cours des interrogatoires, Zarzour avait reconnu avoir eu des rapports sexuels avec plusieurs hommes, dont quatre ont été soumis à des tests de dépistage du sida, selon la police. Le tribunal de district de Nicosie l’avait inculpée sur la base d’une législation, introduite il y a plus de 45 ans par l’administration coloniale britannique, pour lutter contre la propagation du choléra et de la typhoïde. Selon le médecin traitant de Chrysavgi Zarzour, M. Ioannis Demetriades, sa patiente suit un traitement antisida depuis 1996 et sa maladie a atteint «un stade avancé». Il s’agit du deuxième cas du genre à Chypre. En juillet dernier, un pêcheur chypriote, Pavlos Georgiou, avait été condamné à 15 mois de prison — dont il a purgé seulement cinq — pour avoir transmis le sida à une touriste britannique alors qu’il se savait atteint de la maladie. (AFP)
Une Chypriote, détenant également la nationalité britannique, a été condamnée à sept mois de prison par un tribunal de Nicosie qui l’a jugée coupable de propagation du sida, n’ayant pas informé ses partenaires qu’elle était atteinte de cette maladie. Chrysavgi Zarzour, 27 ans, née en Grande-Bretagne et qui vit depuis 1987 à Chypre, avait plaidé coupable d’avoir caché sa maladie à deux jeunes gens de 29 et 22 ans, à la suite de son arrestation début avril par la police chypriote sur plainte d’un de ces hommes. En énonçant le verdict, le juge Charis Solomonidès a indiqué que la peine de prison était inévitable même si la maladie n’a pas été signalée chez les deux hommes, qui se sont avérés séronégatifs. «Les faits ont lourdement pesé contre l’accusée. Elle était au courant de sa maladie...