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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Washington pessimiste avant les réunions de Londres

Le gouvernement américain ne voit pas de raison d’être optimiste sur la possibilité de relancer le processus de paix au Proche-Orient à l’occasion des réunions de Londres le 4 mai, a indiqué vendredi le porte-parole du département d’Etat James Rubin. «Nous n’avons pour l’instant pas de raison de penser, a-t-il dit, que ces réunions produiront autre chose que le refus de prendre les décisions difficiles» indispensables pour relancer les négociations israélo-palestiniennes, qui sont dans l’impasse depuis plus d’un an. «Il est très difficile d’être optimiste» tant les obstacles à un accord sont «importants», a-t-il ajouté. Il a cependant exprimé l’espoir que les dirigeants des deux camps iront à Londres «avec un esprit ouvert». M. Rubin a une nouvelle fois agité la menace d’un désengagement américain en soulignant que si les deux camps ne veulent pas jouer le jeu, «il y a une limite à ce que les Etats-Unis peuvent faire». Un haut responsable américain qui a requis l’anonymat a ensuite souligné que les rencontres de Londres se tiendraient un an jour pour jour avant la fin de la période de validité de l’accord intérimaire israélo-palestinien sur l’autonomie palestinienne. «Le temps presse, il n’y a pas un instant à perdre», a-t-il affirmé. Il a cependant rejeté l’idée que la réunion de Londres soit nécessairement celle «de la dernière chance», expliquant qu’il fallait en attendre les résultats avant de se faire une opinion. «Mme Albright a dit qu’elle continuerait tant que les parties prenantes seront sérieuses» dans leurs efforts pour s’entendre, a-t-il rappelé. A ce propos, un autre haut responsable américain a tenu à saluer vendredi les efforts de Yasser Arafat pour mieux assurer la sécurité, une des conditions posées par Israël pour retirer son armée de la Cisjordanie. «Il prend désormais des mesures contre les terroristes du Hamas qui vont tout à fait dans le sens de ce que nous lui avons demandé instamment de faire depuis longtemps», a-t-il estimé, ajoutant qu’il fallait «reconnaître ces efforts et en tenir compte». (AFP)
Le gouvernement américain ne voit pas de raison d’être optimiste sur la possibilité de relancer le processus de paix au Proche-Orient à l’occasion des réunions de Londres le 4 mai, a indiqué vendredi le porte-parole du département d’Etat James Rubin. «Nous n’avons pour l’instant pas de raison de penser, a-t-il dit, que ces réunions produiront autre chose que le refus...