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Actualités - CHRONOLOGIE

Désarmement - Nouvel avertissement de la Maison-Blanche Les USA prêts à frapper l'Irak sans sommation (photos)

La tension est à son paroxysme entre l’Irak et les États-Unis. Les membres de l’Unscom ont quitté Bagdad hier dans la journée tandis qu’une partie du personnel diplomatique américain en poste dans les pays du Golfe évacuent la région. Parallèlement, les forces américaines, qui se renforcent d’heure en heure dans le Golfe, sont «prêtes» et «capables» de frapper l’Irak «sans sommation» et à tout moment, si l’ordre en était donné, a notamment affirmé le chef d’état-major interarmes, le général Henry Shelton. De son côté, le président Bill Clinton a adressé un nouvel avertissement à l’Irak, affirmant que les États-Unis devaient «être prêts à agir» si Saddam Hussein ne reprenait pas une totale coopération avec les inspecteurs de l’Onu. Dans le même temps, le secrétaire à la Défense, William Cohen, a ordonné le déploiement dans le Golfe de 84 avions de combat et plus de 3 000 soldats. De plus, signe évident de la dégradation, le secrétaire d’État Madeleine Albright à reporté son déplacement en Malaisie. Côté arabe, c’est le silence total sauf en Égypte où le président Moubarak a invité Baddad à la modération. Mais dans la capitale irakienne, aucun signe de fléchissement n’est visible, le gouvernement, tout en marquant sa préférence pour une solution négociée, exige toujours des contreparties à une reprise de la coopération avec l’Onu sur le désarmement. Les États-Unis n’adresseront pas d’ultimatum à Bagdad avant de déclencher une frappe aérienne sur l’Irak, a assuré le général Shelton, qui était interrogé sur plusieurs chaînes de télévision «Rien n’exige qu’un ultimatum soit adressé», a dit le chef militaire, sur ABC, notant que Saddam Hussein avait été suffisamment prévenu, au fil des ans, des conséquences d’un non-respect des résolutions de l’Onu.
La tension est à son paroxysme entre l’Irak et les États-Unis. Les membres de l’Unscom ont quitté Bagdad hier dans la journée tandis qu’une partie du personnel diplomatique américain en poste dans les pays du Golfe évacuent la région. Parallèlement, les forces américaines, qui se renforcent d’heure en heure dans le Golfe, sont «prêtes» et «capables» de frapper...