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Actualités - CHRONOLOGIE

Grands rassemblements de prière à Harissa et Zghorta Le P. Jozo Zovko, témoin plus que docteur

«Église proche ne guérit pas». Pour cet évêque maronite, qui assistait samedi à la veillée de prière animée par le P. Jozo Zovko, les milliers de personnes de tous âges venus écouter ce franciscain bosniaque témoigner avoir vu la Vierge Marie, à Medjugorje, ne s’expliquait pas autrement que par un certain désir d’exotisme spirituel. L’étonnement de l’évêque s’explique en partie, au vu de la foule et de la simplicité du message qui tient en quelques mots: foi, conversion, prière. Mais l’affluence surprenante s’explique aussi autrement. Comme dit Jean-Paul II, saturée de beaux discours, notre époque écoute plus volontiers les témoins que les docteurs. Témoin de la première heure des apparitions présumées de Medjugorje, le P. Jozo Zovko a même payé de sa liberté ce rôle, puisqu’il a fait de la prison, sous le régime communiste, pour une homélie enflammée. À Harissa, samedi, comme à Zghorta, hier, le P. Zovko prendra pour point de départ les apparitions de la Vierge, dont il affirme être témoin, pour prêcher le nom de Jésus, puis l’Eucharistie. Ses paroles lui ressemblent : ce quinquagénaire robuste et simple est d’une ferveur contagieuse. C’est avec force qu’il souligne le danger que court la famille et un monde où l’homme, non content de vivre indépendant de Dieu, a développé une culture contre Dieu. «L’Ouest progresse en civilisation, mais sans Dieu, comme s’ils étaient leurs propres créateurs». Reine de la paix À Medjugorje, la Vierge se serait présentée sous le vocable de «Reine de la paix». «Si quelqu’un peut comprendre le sens de cette appellation, c’est bien le peuple du Liban», dira-t-il. L’éclatement de la fédération yougoslave a donné naissance entre autres à la Bosnie-Herzégovine, un pays qui, par la «vocation historique» de convivialité islamo-chrétienne, ressemble beaucoup au Liban. Commencée par la récitation du chapelet, la veillée de prière se poursuivra par une messe, puis par un temps d’adoration au cours duquel le P. Jozo Zovko fera distribuer des photos de la Vierge et des chapelets, avant de faire passer l’ostensoir parmi la foule des fidèles. Des guérisons ont habituellement lieu, lors de ces processions, mais comme se plaît à le souligner le prêtre : «Ce qui compte, ce sont les fruits. Le vrai miracle de Medjugorje se trouve dans la réponse du pèlerin».
«Église proche ne guérit pas». Pour cet évêque maronite, qui assistait samedi à la veillée de prière animée par le P. Jozo Zovko, les milliers de personnes de tous âges venus écouter ce franciscain bosniaque témoigner avoir vu la Vierge Marie, à Medjugorje, ne s’expliquait pas autrement que par un certain désir d’exotisme spirituel. L’étonnement de l’évêque...