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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Il s'est entretenu hier avec Boueiz au quai d'Orsay Védrine : la 425 et la 426 se suffisent à elles-mêmes(photo)

La France «est extrêmement favorable à tout ce qui pourrait aboutir à une solution satisfaisant les Israéliens, les Libanais et les Syriens sur l’ensemble de leurs différends» a affirmé hier le chef de la diplomatie française Hubert Védrine, à l’issue d’une entrevue qu’il a eue avec son homologue libanais M. Farès Boueiz. M. Védrine a néanmoins insisté sur le fait qu’il «fallait considérer les choses dans un contexte global». Il a réitéré la position de la France: application sans délai et sans condition des résolutions de l’ONU exigeant la retrait israélien du Liban. «Il est clair que la reconnaissance par le gouvernement israélien de la validité de la résolution 425 du Conseil de Sécurité de l’ONU est un progrès», a-t-il affirmé, estimant que cette résolution, avec la 426 qui la suit «se suffisent à elles-mêmes». M. Boueiz a, quant à lui, réaffirmé que le gouvernement israélien cherchait à travers cette «manœuvre médiatique» à instaurer des discussions «stériles» qui aboutiraient «à vider les résolutions de l’ONU de leur contenu», comme ils l’ont fait avec les Palestiniens en n’appliquant pas les «accords d’Oslo» sur l’autonomie. «Israël n’a pas à imposer de nouvelles conditions. Nous sommes pour l’application de ces résolutions telles qu’elles sont», a-t-il dit. M. Boueiz est rentré hier soir à Beyrouth après son entretien avec M. Védrine. Dans une déclaration à l’AIB il a repris les grandes lignes de la politique libanaise concernant la campagne diplomatique menée par Israël autour d’un prétendu retrait du Sud, affirmant que «le Liban n’entend aucunement discuter d’un droit que lui confèrent des résolutions émises par la plus haute instance internationale». Il a précisé qu’«une nouvelle agression militaire israélienne lui semble pour l’instant improbable» indiquant que «la missive que lui a adressé le secrétaire d’Etat américain Madeleine Albrigt n’a pour l’instant qu’une valeur d’information car elle n’a fait que rapporter les déclarations du ministre israélien de la Défense». M. Boueiz a, ensuite, émis des réserves à propos d’une déclaration faite à Bagdad par le président de l’Association des Industriels, M. Jacques Sarraf, autour d’une prochaine reprise des relations diplomatiques entre le Liban et l’Irak. (VOIR PAGE 3) «Pareille décision, a-t-il dit, est du ressort du ministère des Affaires étrangères; actuellement cette question n’est pas à l’ordre du jour de notre action. Tout ce que nous cherchons à obtenir, c’est de faciliter les activités de nos citoyens», a précisé M. Boueiz.
La France «est extrêmement favorable à tout ce qui pourrait aboutir à une solution satisfaisant les Israéliens, les Libanais et les Syriens sur l’ensemble de leurs différends» a affirmé hier le chef de la diplomatie française Hubert Védrine, à l’issue d’une entrevue qu’il a eue avec son homologue libanais M. Farès Boueiz. M. Védrine a néanmoins insisté sur le...