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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Mohamed Beydoun : une crise des institutions

Un des principaux détracteurs du chef du gouvernement, le député Mohamed Abdel Hamid Beydoun (Tyr), a indiqué dimanche que «les ministres pourraient ne pas assister à la réunion que le gouvernement doit tenir demain au cas où le président Hariri ne signerait pas le décret portant transmission au Parlement du projet de loi instituant le mariage civil». M. Beydoun a même laissé entendre que le chef du gouvernement pourrait dans ce cas être jugé pour violation de la Constitution. Dans une interview radiodiffusée, le député du Tyr, proche également du chef du Législatif, M. Nabih Berry, a parlé d’une «crise des institutions». Il a indiqué que M. Hariri «devrait les respecter». Mais, selon lui, le débat sur le règlement de cette crise «commencerait une fois que le président Hariri aura signé le décret transmettant au Parlement le projet de loi instituant le mariage civil facultatif au Liban». Pour lui, le problème qui se pose n’est pas celui du mariage civil, «mais de l’exploitation de la «rue» dans le but de faire main basse sur la démocratie dans le pays et de mener une bataille contre la volonté du gouvernement» qui a approuvé le projet de loi relatif à l’instauration du mariage non religieux. Dans le même ordre d’idée, M. Beydoun a déclaré que les ministres favorables à ce genre d’union «pourraient ne pas assister à la réunion ordinaire du gouvernement, demain mercredi, si le président Hariri ne signe pas le décret de transfert du projet de loi au Parlement».
Un des principaux détracteurs du chef du gouvernement, le député Mohamed Abdel Hamid Beydoun (Tyr), a indiqué dimanche que «les ministres pourraient ne pas assister à la réunion que le gouvernement doit tenir demain au cas où le président Hariri ne signerait pas le décret portant transmission au Parlement du projet de loi instituant le mariage civil». M. Beydoun a même...