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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Le groupe Rotana hotels s'apprête à ouvrir un deuxième établissement à Beyrouth

Le groupe de gestion hôtelière «Rotana Hotels», basé aux Emirats arabes unis, s’apprête à ouvrir un deuxième hôtel à Beyrouth. Dans un communiqué publié à Abou Dhabi, le groupe a annoncé qu’il allait développer sa présence au Proche-Orient où il prévoit un «boom» si la paix y est instaurée. Le président de Rotana, Selim El-Zyr, a déclaré à l’AFP que le groupe, fondé il y a cinq ans par des investisseurs arabes, voulait se mesurer aux ITT Sheraton, Forte, et autres Accor et s’imposer parmi les grands acteurs du secteur hôtelier dans la région. Il prévoit huit nouveaux établissements d’ici l’an 2000, aux Emirats, au Liban et à Oman. «Deux hôtels sont prévus pour 1998, l’un à Dubaï (nord des Emirats) et l’autre à Al-Aïn (au sud-est), et nous devons en principe ouvrir, en 1999, trois hôtels, deux à Dubaï et un à Beyrouth, notre second établissement dans la capitale libanaise» après le Searock Rotana Hotel, ouvert en 1997, a-t-il expliqué. Rotana a «programmé pour l’an 2000 un établissement à Oman, un à Foujeirah (est des Emirats) et un de grand luxe à Abou Dhabi. A l’orée du deuxième millénaire, nous aurons 3.000 chambres, plus du double du nombre actuel», a-t-il ajouté. «Compte tenu de notre jeunesse, les résultats des cinq premières années sont très très bons», a indiqué M. El-Zyr, précisant que le taux moyen d’occupation des hôtels du groupe en 1997 était de 72,7%, et que leur chiffre d’affaires a totalisé quelque 75 millions de dollars, en hausse de 35% sur 1996. «Le nombre d’hôtels que nous gérons actuellement», neuf hôtels aux Emirats ainsi que des appart-hôtels, et un hôtel au Liban, «est tout à fait comparable à celui des grandes chaînes internationales dans la région», a-t-il poursuivi. Le secteur hôtelier au Proche-Orient dispose, d’après lui, «d’un avantage certain du fait de la faiblesse des charges d’exploitation, l’énergie et l’eau étant bon marché, et le coût de la main-d’œuvre très compétitif». Ceci permet aux hôtels «d’offrir d’excellentes prestations à des prix très raisonnables comparés à l’Europe», a-t-il assuré. Cependant, le développement hôtelier «dépendra du processus de paix dans les pays qui sont directement concernés», a-t-il estimé, soulignant que «le Levant, par exemple, a tellement de choses à offrir du point de vue touristique qu’un boom est à prévoir dès qu’il y aura un règlement politique». «Une bonne infrastructure hôtelière encouragerait en outre les sociétés internationales à investir au Proche-Orient», selon lui. «Les pays du Levant seront particulièrement prometteurs pour ces sociétés si la paix aboutit car leurs besoins de développement économique et social sont très importants».
Le groupe de gestion hôtelière «Rotana Hotels», basé aux Emirats arabes unis, s’apprête à ouvrir un deuxième hôtel à Beyrouth. Dans un communiqué publié à Abou Dhabi, le groupe a annoncé qu’il allait développer sa présence au Proche-Orient où il prévoit un «boom» si la paix y est instaurée. Le président de Rotana, Selim El-Zyr, a déclaré à l’AFP que le...