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Actualités - INTERVIEWS

Boueiz : Annan doit appliquer le texte, ou ne pas se mêler de cette affaire

Le ministre des Affaires étrangères, M. Farès Boueiz, a déclaré que «l’Italie et le Vatican sont conscients du fait que la proposition israélienne (concernant le retrait conditionnel du Liban-Sud) est en grande partie une manoeuvre (...) et les deux Etats font preuve de beaucoup de compréhension à l’égard de la position du Liban». Le chef de la diplomatie a affirmé que le secrétaire général des Nations Unies, M. Kofi Annan, «n’a pas le droit d’interpréter la résolution 425, sa tâche étant uniquement de la mettre intégralement en oeuvre». Invité de l’émission «le salon du samedi» diffusée sur les ondes de la VDL, M. Boueiz s’est longuement étendu sur la dernière proposition israélienne et sur les raisons pour lesquelles le Liban l’a rejetée. «Certains amis d’Israël estiment que la proposition de retrait est en contradiction avec ce processus. D’autres pensent qu’il s’agit d’une tactique et d’une manoeuvre, a-t-il dit. Le premier ministre israélien veut prouver que la 425 ne peut être appliquée sans négociations. Son objectif est de nous faire entrer dans le labyrinthe des arrangements de sécurité duquel, je peux l’assurer catégoriquement, nous ne sortirons pas». Le pape compréhensif «L’Italie et le Vatican sont conscients du fait que la proposition israélienne est en grande partie une manoeuvre, a-t-il précisé. C’est pour cela qu’il était nécessaire pour nous d’entrer dans les détails et d’expliquer que ce qui nous est proposé n’est pas l’application de la 425, mais sa modification(...). Le pape est très compréhensif à l’égard de la position libanaise. Et j’ai été agréablement surpris par le point de vue du président italien (Oscar Luigi Scalfaro) qui connaît très bien les dessous de cette affaire». Le chef de la diplomatie a indirectement adressé des critiques au secrétaire général de l’ONU en affirmant que son rôle n’est pas d’interpréter la 425 mais de veiller à son application. «Je voudrais être très clair avec M. Kofi Annan. Ou bien il réussit à obtenir l’application intégrale de la 425 ou alors qu’il ne se mêle pas de cette question», a-t-il indiqué. Concernant la situation interne, M. Boueiz a déclaré que «le gouvernement et le président du Conseil s’appliquent actuellement à expédier les affaires courantes en attendant la présidentielle. Seul le président Elias Hraoui continue a s’occuper de questions importantes comme le mariage civil et les élections municipales, qu’il considère comme étant des dossiers clé de son mandat».
Le ministre des Affaires étrangères, M. Farès Boueiz, a déclaré que «l’Italie et le Vatican sont conscients du fait que la proposition israélienne (concernant le retrait conditionnel du Liban-Sud) est en grande partie une manoeuvre (...) et les deux Etats font preuve de beaucoup de compréhension à l’égard de la position du Liban». Le chef de la diplomatie a affirmé que...