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Actualités - CHRONOLOGIE

Municipalité L'avenue de Paris gardera son nom

Un mois après avoir donné le nom du président syrien Hafez el-Assad à l’une des avenues de Beyrouth, le conseil municipal est revenu sur sa décision, maintenant l’ancienne appelation d’«avenue de Paris», selon des membres du conseil municipal. La décision de revenir à l’ancienne appelation a été prise suite à «l’impossibilité de trouver une autre artère, centrale et animée, digne de porter le nom de la capitale française», ont indiqué ces membres qui ont requis l’anonymat. Lorsqu’il a décidé, fin septembre, de nommer «avenue du président Assad» un tronçon de la corniche de Manara «pour remercier le président syrien de ses efforts pour préserver l’unité et rétablir la paix au Liban», le conseil n’entendait pas désavouer les liens d’amitié entre le Liban et la France. Il avait donc été convenu de trouver une autre rue qui porterait le nom de la capitale française, de préférence dans le centre en reconstruction de Beyrouth. Mais l’inachèvement des travaux et l’inexistence d’une rue déjà animée dans le centre-ville a fait revenir le conseil sur sa décision, indique-t-on de même source. Le ministre des Affaires municipales par intérim, M. Bassem Sabeh avait pourtant rendu publics le 3 octobre l’appelation Hafez el-Assad et un arrêté entérinant une décision dans ce sens prise par le conseil municipal de Beyrouth. La municipalité de Ghobeiry, rappelle-t-on, avait également décidé de donner le nom du président Assad à l’une des artères de la banlieue-sud. Aucune publicité n’a été donnée pour l’instant à la décision du conseil municipal de revenir sur sa décision.
Un mois après avoir donné le nom du président syrien Hafez el-Assad à l’une des avenues de Beyrouth, le conseil municipal est revenu sur sa décision, maintenant l’ancienne appelation d’«avenue de Paris», selon des membres du conseil municipal. La décision de revenir à l’ancienne appelation a été prise suite à «l’impossibilité de trouver une autre artère,...