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Actualités - CHRONOLOGIE

Aoun : le lien entre Liban-sud et Golan porte atteinte à l'unité du territoire libanais

Le général Michel Aoun a estimé hier que le lien fait par des responsables libanais entre un retrait israélien du Liban et l’évacuation du Golan syrien «porte atteinte à l’unité du territoire libanais et place ce territoire dans une situation de dépendance à l’égard d’un pays tiers». L’ancien chef du gouvernement de militaires s’exprimait dans le cadre de son message hebdomadaire sur Internet. Sous le titre «Cessez de faire des déclarations irresponsables», il demande notamment au gouvernement d’«expliquer en quoi ce lien entre le Liban Sud et le Golan serait dans l’intérêt du Liban». Selon le général Aoun, «le problème libanais devient plus complexe de jour en jour parce qu’en réalité, il ne s’agit pas d’une question libanaise, mais d’un problème syro-israélien à propos du Liban, et non avec le Liban». Evoquant l’après-retrait israélien, il souligne que l’accord d‘armistice de 1949, «auquel le gouvernement libanais souhaite revenir», interdit toute action militaire contre Israël à partir du territoire libanais. «La résolution 425 prohibe également cela», note-t-il. «Mais l’ignorance des responsables atteint des sommets lorsqu’ils tiennent des propos dont ils ne comprennent pas le sens et les implications», poursuit-il. «Ainsi, que signifient donc les déclarations selon lesquelles le Liban ne saurait être un policier chargé d’assurer la sécurité d’Israël? D’abord qui demande au Liban d’être le policier d’Israël? La sécurité sur les frontières avec Israël comme avec tout autre pays est une responsabilité de l’Etat libanais, que cela soit dans le cadre d’un accord d’armistice, d’une résolution internationale ou de relations normales entre pays voisins», souligne-t-il. «Le pays qui refuse d’être un policier sur ses frontières permet à ses voisins de remplir ce rôle. C’est exactement ce que font la Syrie et Israël», poursuit le général. Pour lui, «les seuls véritables citoyens libanais, qui assument la responsabilité de leur engagement en faveur d’une nation indépendante, libre et souveraine, sont ceux qui réclament l’application de la résolution 520 du Conseil de Sécurité de l’ONU», qui appelle au retrait de toutes les armées étrangères du Liban. «Tous les autres doivent se taire», conclut-il.
Le général Michel Aoun a estimé hier que le lien fait par des responsables libanais entre un retrait israélien du Liban et l’évacuation du Golan syrien «porte atteinte à l’unité du territoire libanais et place ce territoire dans une situation de dépendance à l’égard d’un pays tiers». L’ancien chef du gouvernement de militaires s’exprimait dans le cadre de son...