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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Estimant que la priorité doit être accordée à l'application de la 425 Le Bloc National juge inopportun le timing du projet de mariage civil facultatif

Le Bloc national a jugé inopportun le timing de la présentation du projet de mariage civil facultatif, estimant que la priorité doit être accordée pour l’heure à la «mise en œuvre de la légalité internationale par le retour à l’accord d’armistice avec Israël à travers l’application de la résolution 425» du Conseil de Sécurité. Il n’en demeure pas moins qu’il a mis l’accent sur l’institution du mariage civil au Liban, partant du principe qu’il faut parvenir à séparer l’Etat et la religion. Dans le communiqué qu’il a fait paraître au terme de sa réunion hebdomadaire hier, le Bloc national a rappelé sa position favorable à l’institution du mariage civil facultatif, «depuis la fondation de l’Etat libanais», ainsi qu’«à la séparation des deux autorités religieuse et temporelle à travers (l’instauration du) principe de la laïcité». Le BN a précisé que «la laïcité n’est pas synonyme d’athéisme ou de neutralité». Il l’a définie comme étant «l’objectivité dans la présentation des options, loin des susceptibilités confessionnelles et racistes pour faciliter les choix libres», avant de rappeler les démarches entreprises par le «Amid» Raymond Eddé auprès des autorités religieuses chrétiennes et mahométanes dans les années cinquante pour les convaincre du bien-fondé de son projet relatif au mariage civil. Le Bloc national a critiqué la position des autorités religieuses hostiles à ce genre d’union et s’est demandé si «elle ne constitue pas une atteinte aux principes de la citoyenneté, du pluralisme, de la liberté de croyance, et de manière générale une atteinte à la liberté personnelle sur base de laquelle des Libanais ont décidé ou décideront de contracter un mariage civil». Le communiqué avait auparavant rappelé que les autorités religieuses s’étaient fondées sur les deux principes de la citoyenneté et du pluralisme pour justifier leur opposition à ce genre d’union «partant du principe qu’on ne peut pas renoncer au pluralisme religieux sans verser dans l’intolérance». Il a ajouté: «Le parti affirme ses positions de principe visant à obtenir la séparation de la religion et de l’Etat ainsi que l’institution du mariage civil facultatif. Il n’en demeure pas moins qu’il partage l’avis de ceux qui soutiennent que le timing de la présentation du projet est inapproprié, en raison des conditions délicates qui l’entourent». Le Bloc national a notamment mentionné dans ce cadre l’impact du débat autour de ce projet sur l’entente nationale ainsi que sur la mise en application de la 425. Il a souligné que «la priorité absolue doit être accordée à la réalisation de la légalité internationale par un retour à l’accord d’armistice (1949) à travers la mise en application inconditionnelle de la résolution 425 suivant le mécanisme prévu dans la 426». Le Bloc national a aussi mis l’accent sur la concomitance des deux volets libanais et syrien des pourparlers de paix avec Israël.
Le Bloc national a jugé inopportun le timing de la présentation du projet de mariage civil facultatif, estimant que la priorité doit être accordée pour l’heure à la «mise en œuvre de la légalité internationale par le retour à l’accord d’armistice avec Israël à travers l’application de la résolution 425» du Conseil de Sécurité. Il n’en demeure pas moins...