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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Il n'y a pas d'initiatives sur le Liban-sud, estime Jones

L’ambassadeur des Etats-Unis à Beyrouth, Richard Jones, a estimé hier, à la veille de l’arrivée à Beyrouth du secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, qu’il n’existait pas pour le moment d’initiatives officielles ou des propositions à propos du Liban-Sud, ni de la part d’Israël, ni de tierces parties. «Prétendre à l’heure actuelle qu’il existe des propositions ou des idées déterminées est incorrect», a déclaré M. Jones, qui était interrogé par la presse à l’issue d’une rencontre au parlement avec le vice-président de la Chambre, Elie Ferzli. «Il n’y a pas d’initiative officielle israélienne et preuve en est le débat qui a lieu actuellement autour des propositions» des ministres de la Défense et des Infrastructures, Yitzhak Mordehaï et Ariel Sharon, a souligné le diplomate. M. Mordehaï prône un retrait de l’armée israélienne négocié avec le Liban sur la base de la résolution 425 du Conseil de Sécurité de l’ONU alors que M. Sharon, principal «faucon» du gouvernement israélien, s’est prononcé en faveur d’un retrait unilatéral et par étapes. «Les choses ne sont pas claires pour le moment, alors que la région connaît une intense activité diplomatique», a ajouté M. Jones, appelant à attendre qu’apparaissent les résultats des visites du secrétaire au Foreign Office Robin Cook et de M. Annan «plutôt que de se lancer dans des spéculations». Qualifiant ces deux visites de «très importantes», M. Jones a cependant insisté sur l’absence d’initiatives concrètes. «Je n’ai pas constaté que le secrétaire au Foreign Office était porteur de propositions précises et, d’après mes informations, je doute que M. Annan apporte avec lui une offre déterminée», a-t-il dit.
L’ambassadeur des Etats-Unis à Beyrouth, Richard Jones, a estimé hier, à la veille de l’arrivée à Beyrouth du secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, qu’il n’existait pas pour le moment d’initiatives officielles ou des propositions à propos du Liban-Sud, ni de la part d’Israël, ni de tierces parties. «Prétendre à l’heure actuelle qu’il existe des...