Farès critique la politique financière du gouvernement

M. Issam Farès, député du Liban-Nord, a critiqué hier le gouvernement, déclarant qu’il refusait «le principe de la taxe de 1% sur le chiffre d’affaires». Il a également considéré que «si le gouvernement avait formé le Conseil économique et social quand il le fallait, il aurait pu faire l’économie de toutes les consultations menées actuellement avec les différentes instances». M. Farès a demandé qu’«un travail sérieux soit effectué afin que l’économie se rétablisse, notamment au niveau de l’amélioration de la production et de l’exportation de produits libanais». Et d’ajouter: «Il est impensable d’imposer de nouvelles taxes, dans le climat de chaos et de gaspillage qui caractérise l’administration, et en l’absence d’un programme de redressement global et équilibré». Par ailleurs, M. Farès a remarqué que «les exportations de janvier 1998 ont diminué de 22%, et le déficit de la balance commerciale a atteint les 503 millions de dollars». Critiquant le gouvernement, M. Farès a considéré qu’«aucun progrès ne peut être réalisé tant que les discordes entre les trois présidences se poursuivent». «Le seul souci du gouvernement est de gagner du temps avant les élections, alors que les ponts restent coupés entre le pouvoir et l’opposition», a-t-il observé.