La commission de l'habitat approuve neuf articles du projet de loi sur les loyers

La commission parlementaire de l’Habitat, des Coopératives et des Déplacés a approuvé hier neuf articles modifiés du nouveau projet de loi sur les loyers. Le reste des articles sera étudié la semaine prochaine. La commission s’était réunie sous la présidence du député Talal Merhebi, et en présence du ministre d’Etat aux Affaires du Parlement, Elias Hanna, ainsi que des députés Abdallah Kassir, Antoine Haddad, Sélim Diab, Alaeddine Terro et Emile Naufal. M. Merhebi a déclaré à l’issue de la réunion: «Nous avons approuvé aujourd’hui neuf articles modifiés du projet sur les loyers, et nous poursuivrons l’étude des autres matières le mercredi prochain». D’autre part, le président de la commission de l’Economie, du Commerce, de l’Industrie et du Pétrole, le député Mohammed Fneich, a déclaré qu’une réunion se tiendra mardi prochain à 10h30, pour discuter de l’accord libano-syrien sur le libre-échange des marchandises. La commission de l’Education nationale et de la culture s’est également réunie hier pour étudier un projet de loi sur le calcul des indemnités de retraite des enseignants du secteur privé. A cette occasion, les membres de la commission ont écouté les remarques du Syndicat des enseignants des écoles privées et de la Ligue des enseignants du primaire et du secondaire. La commission s’est réunie sous la présidence de Mme Bahia Hariri, en présence du ministre de l’Education, Jean Obeid, des députés Ghassan Achkar, Nohad Souaid, Nabil Boustany, Marwan Farès, Ali Khreiss, Mohammed Ali el-Meiss et Hussein Yatim, ainsi que du président du syndicat des enseignants du secteur privé, Georges Saadé, et des représentants du Bureau des enseignants du secteur public. Répondant à une question sur la nature des remarques faites par les enseignants, Mme Hariri a précisé que «ces remarques étaient surtout celles des professeurs du secteur privé qui n’a pas un système de retraite précis, ni une caisse de retraite». Elle a ajouté: «Le projet présenté au gouvernement ne constituera pas un fardeau économique, puisque les indemnités seront réglées par les enseignants eux-mêmes, à travers leurs institutions».