Aoun s'en prend à Damas et à ses alliés au Liban

Dans son message hebdomadaire sur Internet, le général Michel Aoun s’en est vivement pris à la Syrie et à ses alliés au Liban. Il a désigné la semaine dernière par l’expression «la semaine du viol syrien, parce qu’elle a commencé avec le viol d’une jeune fille et s’est terminée par la violation du Liban». Le général Aoun a d’abord stigmatisé le viol d’une adolescente dans le village de Chehim dans l’Iqlim el-Kharroub. Il a dénoncé le fait que les services de sécurité ont arrêté «des personnes qui ont participé à la chasse à l’homme consécutive au viol au lieu de poursuivre le malfaiteur». «Nous devons comprendre que le Syrien jouit d’une immunité que lui confère son occupation du Liban», a poursuivi le général. Il s’en est vivement pris aux députés, les accusant d’avoir contribué à «la violation de la dignité nationale et de la mémoire libanaise» en votant le 13 octobre (journée commémorant l’offensive contre le général Aoun à Baabda, en 1990) l’amendement de la Constitution, puis en «ratifiant le 15 octobre la nomination du chef d’un État qui n’a de république que le nom».