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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Parlement - Le président de la CGTL en a discuté avec le chef du législatif Oui mais d'Abou Rizk à l'échelle des salaires sans effet rétroactif (photo)

Le président de la Confédération générale des travailleurs au Liban (CGTL), Élias Abou Rizk, s’est déclaré favorable à la formule proposée pour l’adoption de l’échelle des salaires sans effet rétroactif pour les fonctionnaires du secteur public. Le responsable syndical a d’autre part réclamé le retrait du projet de loi sur les loyers qui dessert, selon lui, les intérêts des locataires. Il rejoint en cela la position des anciens propriétaires qui estiment de leur côté que ce projet porte atteinte à leurs intérêts. M. Abou Rizk a été reçu hier par le président de la Chambre, Nabih Berry, avec qui il a évoqué ces deux dossiers aux implications sociales. «Nous avons réaffirmé le droit des fonctionnaires, des contractuels et des journaliers à obtenir une échelle des salaires, a-t-il dit. La CGTL réitère aussi son attachement à l’effet rétroactif à partir du 1/1/1996. Le président Berry a un autre point de vue à ce sujet. Il estime que les droits des fonctionnaires sont et resteront préservés. Mais il pense qu’il faut mettre en œuvre l’échelle des salaires des fonctionnaires cadrés d’une manière graduelle à partir du 1/1/1999. Les problèmes de l’effet rétroactif et des contractuels demeurent en suspens jusqu’à l’examen du projet de loi du budget lors du prochain mandat». Selon lui, la question de l’effet rétroactif pourra être examinée à nouveau, de même que celle des contractuels, dont le projet de loi a été retiré mercredi par le Conseil des ministres. «Lorsque le projet sera de nouveau transmis à la Chambre, les deux questions seront étudiées en même temps», a-t-il dit. M. Abou Rizk a indiqué que la CGTL «insiste pour que tous les droits des fonctionnaires soient préservés». «Mais à la lumière des moyens dont nous disposons et du moment que les droits demeurent sauvegardés et que les fonctionnaires obtiendront une partie de leur du, il est préférable d’approuver le projet en gestation au lieu de geler pour trois ans supplémentaires l’échelle des salaires, a-t-il ajouté. Le fait de mettre l’échelle sur les rails nous permettra d’accorder aux fonctionnaires une partie de leurs droits. Cela est acceptable du moment que le président Berry a reconnu (que l’effet rétroactif) est un droit acquis. Je pense que ces sujets seront de nouveau d’actualité lors de l’examen du projet du budget. Aucun citoyen ne perdra son droit». M. Abou Rizk a par ailleurs déclaré que la CGTL a «trouvé de nombreuses lacunes dans le projet de loi sur les loyers et une grave injustice qui pourrait frapper une large frange de locataires». «Nous avons demandé au président Berry de ne pas mettre en œuvre ce projet. Du moins pour le moment, en attendant qu’un plan global de l’habitat soit mis au point, parallèlement à une loi sur les loyers permanente et juste, accordant leurs droits aussi bien aux locataires qu’aux propriétaires», a-t-il dit. Le président de la CGTL a proposé au chef du Législatif de proroger la loi actuelle pour donner le temps nécessaire à l’élaboration d’une loi permanente et juste pour tous. Les propriétaires d’anciens baux ont également avancé les mêmes arguments. Dans un communiqué publié hier, les anciens propriétaires ont réclamé la prorogation de la loi actuelle jusqu’à la fin de cette année pour permettre la préparation d’une loi «conforme à la Constitution afin de rendre les biens à leurs propriétaires». Le communiqué estime que le projet de loi actuel «est en contradiction avec la Constitution, empêche le propriétaire de vivre des loyers de ses biens et transforme le locataire en partenaire du propriétaire». Signalons par ailleurs que M. Abou Rizk a reçu hier le directeur du Bureau de l’organisation du travail, M. Ibrahim Souss, avec qui il a évoqué les moyens de renforcer la coopération entre l’OIT et la CGTL.
Le président de la Confédération générale des travailleurs au Liban (CGTL), Élias Abou Rizk, s’est déclaré favorable à la formule proposée pour l’adoption de l’échelle des salaires sans effet rétroactif pour les fonctionnaires du secteur public. Le responsable syndical a d’autre part réclamé le retrait du projet de loi sur les loyers qui dessert, selon lui, les...