Le général Pinochet a lancé hier à Londres depuis son lit d’hôpital sa première contre-offensive, promettant de «combattre résolument» toute tentative d’extradition vers Madrid, tandis que le juge espagnol demandait de son côté à venir interroger l’ancien dictateur. «Toute tentative d’extradition de la part de la Grande-Bretagne sera résolument combattue. Aussi bien le général que sa famille sont confiants dans le succès» de ce combat, ont déclaré ses avocats, quatre jours après l’arrestation de l’ex-dictateur. «Le général Pinochet est entré au Royaume-Uni avec l’approbation» du gouvernement britannique, ajoute le texte, en rappelant que ce n’est pas sa première visite et qu’il n’avait jamais été inquiété auparavant. Âgé de 82 ans, il a jusqu’ici bénéficié d’une totale impunité pour les 3 000 morts et disparus attribués à sa dictature militaire. Les deux juges espagnols à l’origine de son arrestation entendent le poursuivre pour «génocide», «terrorisme» et «torture», à propos de la disparition de 94 personnes, essentiellement des Chiliens d’origine espagnole. L’un d’eux, le juge Baltasar Garzon, a présenté dès hier à la Grande-Bretagne une demande d’autorisation pour aller interroger Augusto Pinochet dans la clinique où il se remet d’une opération lombaire, et attend le feu vert de Londres.
Le général Pinochet a lancé hier à Londres depuis son lit d’hôpital sa première contre-offensive, promettant de «combattre résolument» toute tentative d’extradition vers Madrid, tandis que le juge espagnol demandait de son côté à venir interroger l’ancien dictateur. «Toute tentative d’extradition de la part de la Grande-Bretagne sera résolument combattue....
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