Il appartiendra au ministère britannique de l’Intérieur de décider si le général Augusto Pinochet devra ou non être extradé. De fait, une longue bataille juridique à l’issue incertaine a débuté dimanche en vue de l’extradition en Espagne puis du procès pour «génocide» de l’ancien dictateur chilien, piégé à 82 ans dans une clinique privée londonienne par deux juges madrilènes. Selon la loi britannique, la demande circonstanciée d’extradition doit être finalisée dans un délai de 40 jours suivant la mise en détention vendredi de l’ancien chef de l’une des plus sanglantes dictatures latino-américaines, qui bénéficiait de l’impunité depuis 25 ans. La procédure doit triompher d’obstacles juridiques et de considérations politico-économiques, les gouvernements de Londres et de Madrid qui se retranchent derrière l’indépendance de la justice ayant à cœur de ne pas hypothéquer leur commerce avec un pays perçu comme l’Eldorado sud-américain, prometteur pour les Anglais, fructueux pour les Espagnols.
Il appartiendra au ministère britannique de l’Intérieur de décider si le général Augusto Pinochet devra ou non être extradé. De fait, une longue bataille juridique à l’issue incertaine a débuté dimanche en vue de l’extradition en Espagne puis du procès pour «génocide» de l’ancien dictateur chilien, piégé à 82 ans dans une clinique privée londonienne par deux...
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