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Actualités - REPORTAGE

Confort et glamour dans la robe-enveloppe Diane Von Furstenberg (photo)

WASHINGTON-Irène Mosalli Confort ne rime pas toujours avec glamour, ni classique avec fantaisiste et encore moins, passe-partout avec sexy… Et pourtant ces attributs se marient bien dans une tenue qui fait actuellement fureur aux Etats-Unis: la robe-enveloppe Diane Von Furstenberg. On peut dire que sa conception pourrait être celle de «la petite robe noire» portable du matin au soir en toute occasion. A la différence qu’elle est une résurgence des années 70 et qu’elle porte une griffe princière. A cette époque, elle avait été rendue populaire par Diane, (l’épouse du prince austro-italien Egon Von Furstenberg), qui la ramène aujourd’hui en force, en collaboration avec sa belle-fille Alexandra Von Furstenberg (née Miller et dont l’une des sœurs est Marie-Chantal de Grèce). Une affaire de famille et de Gotha dont le produit est accessible pour toutes les bourses. Pourquoi ont-elles ressorti cette robe de leur malle et de leur mémoire? Parce qu’il y a deux ans, la jeune génération s’en est engouée en la retrouvant dans des magasins spécialisés dans les tenues anciennes. Alors Alexandra a poussé sa belle-mère (toujours active dans les affaires de mode et de cosmétologie, collaboratrice de plusieurs grandes revues féminines et auteur d’une série de livres sur l’architecture intérieure) à relancer sa «robe-enveloppe». Le départ fut fulgurant puisque la revue «Newsweek» en a fait l’une de ses couvertures. A l’origine, la robe en jersey de coton était coupée comme une longue chemise et comportait au niveau de la taille de longues bandes de tissu qui servaient à la refermer, sans boutonnage ni fermeture éclair. D’où son nom de robe-enveloppe. Les deux bords se croisaient sur la poitrine pour former un joli décolleté en V, surmonté d’un demi-col chemisier. Par conséquent, une tenue à la fois pratique et féminine que Diane de Furstenberg (connue pour son extrême élégance et son appartenance au jet-set) avait créée pour les femmes de carrière ne voulant renoncer ni au chic ni au choc. Vu la personnalité et le raffinement de la designer, son modèle s’était vendu comme des petits pains. A présent, on a à nouveau un coup de cœur pour cette robe qui fait seconde peau et qui sied en toute circonstance. Elle se vend à un prix modique (de 150 à 200 dollars) dans les grands magasins haut de gamme. On n’a pas retouché sa forme (la clientèle des années 90 ayant des envies de rétro), mais la touche de la jeune Alexandra lui a donné l’air du temps. Le jersey de coton a été remplacé par du jersey de soie et son interprétation s’est faite dans des tonalités et des impressions mode. Et de la mie-cheville l’ourlet est remonté jusqu’au genou. Ainsi, la robe de belle-maman perd son look ringard pour devenir pour les vingt à trente ans un uniforme, un must. Elle a aussi bousculé deux règles fondamentales de la mode. A savoir, les designers ne prennent jamais part à leur propre relance et que les vêtements portés durant une décennie ne sont généralement pas prisés la décennie suivante.
WASHINGTON-Irène Mosalli Confort ne rime pas toujours avec glamour, ni classique avec fantaisiste et encore moins, passe-partout avec sexy… Et pourtant ces attributs se marient bien dans une tenue qui fait actuellement fureur aux Etats-Unis: la robe-enveloppe Diane Von Furstenberg. On peut dire que sa conception pourrait être celle de «la petite robe noire» portable du matin au...