Le nouveau chef de l'Etat appelé à redresser les institutions Réactions positives de la classe politique

De nouvelles réactions positives au choix du commandant en chef de l’armée, le général Émile Lahoud, pour être le prochain président de la République ont été enregistrées hier au sein de la classe politique, la plupart des commentaires attribuant au général Lahoud la capacité de redresser les institutions du pays. Le Bloc parlementaire du développement et du changement, qui regroupe les députés Ahmad Karamé, Maurice Fadel, Gebran Tok, Nicolas Ghosn, Riad Sarraf et Ahmad Fatfat, tous du Liban-Nord, a estimé dans un communiqué que «l’unanimité» qui s’est dessinée autour du général Lahoud «témoigne d’un développement positif sur la voie de l’édification de l’État de droit, d’un État où règne la justice et le développement équilibré». Le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel-Amir Kabalan, a pour sa part prédit que le nouveau chef de l’État allait «réussir à donner un rôle aux institutions et à éliminer le pouvoir personnalisé». Mohammad Abdelhamid Beydoun, député de Tyr, a de son côté souligné que l’amendement constitutionnel voté hier «ouvre la voie à l’élection d’un candidat jouissant d’un vaste soutien populaire» et qui, selon lui, «rallie les espoirs» de la population en vue de «mettre un terme aux crises actuelles».