Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Liban-sud - Réunion du comité de surveillance Israël au banc des accusés

Le Comité international pour le Liban-Sud a accusé hier Israël d’avoir violé les arrangements du cessez-le-feu, conclu en avril 1996 sous le parrainage de Paris et Washington, en bombardant des habitations civiles. Dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion au siège de la Finul à Naqoura, le Comité a confirmé qu’un obus de mortier de 81 mm, tiré le 6 août depuis la zone occupée par l’État hébreu, avait endommagé deux maisons et une épicerie à Baraachit. Le Comité a estimé qu’il s’agit d’une violation des arrangements de 1996, aux termes desquels les belligérants au Liban-Sud se sont engagés à épargner les civils des deux côtés de la frontière libano-israélienne et à ne pas lancer d’opérations depuis les zones habitées. Au moment où était publié ce communiqué, six obus de mortier de 122 mm, tirés depuis la zone occupée, se sont abattus sur Dallafa. Un des projectiles est tombé sur la maison de Mohammed Issa, qui se trouvait avec les membres de sa famille dans une pièce qui a été heureusement épargnée. Par ailleurs, le Comité n’a pas donné suite à une plainte déposée par Tel-Aviv, qui accusait les combattants d’avoir bombardé ses patrouilles dans la zone occupée à partir de quartiers résidentiels. Toujours dans la journée d’hier, les forces israéliennes ont pilonné aux obus à phosphore les localités limitrophes de la zone de sécurité causant plusieurs incendies. Des sources de sécurité citées par l’Agence nationale d’information ont affirmé que l’artillerie israélienne installée à l’intérieur de la zone de sécurité a bombardé Yater et Kafra dans le secteur occidental. L’une des bombes s’est abattue à Yater sur la station d’essence appartenant à Moussa Mahmoud Hamdane, provoquant un incendie et causant des dégâts au réseau électrique de la localité. Les bombes ont également provoqué un incendie gigantesque dans la région de Hakbane. Le vent, qui soufflait dans cette région, a attisé les flammes aidant ainsi à l’extension de l’incendie qui a menacé à un certain moment les habitations de la région. Les unités de la Défense civile ont été contraintes d’évacuer vers la zone de la Finul trois familles dont les habitations avaient été encerclées par les flammes.
Le Comité international pour le Liban-Sud a accusé hier Israël d’avoir violé les arrangements du cessez-le-feu, conclu en avril 1996 sous le parrainage de Paris et Washington, en bombardant des habitations civiles. Dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion au siège de la Finul à Naqoura, le Comité a confirmé qu’un obus de mortier de 81 mm, tiré le 6 août...