Rechercher
Rechercher

Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Succarieh dénonce l'état des prisons et des hôpitaux gouvernementaux

Le député Ismaïl Succarieh a déploré l’état des prisons et des hôpitaux gouvernementaux, dénonçant en outre le gaspillage au ministère de la Santé qui accorde des crédits aux hôpitaux privés alors que ces établissements refusent l’admission des malades qui ne paieraient pas à l’avance les sommes nécessaires. Dans une conférence de presse, M. Succarieh a exposé le cas de Walid Zoghbi, un détenu à la prison de Zahlé qui souffrait d’une inflammation de l’appendicite. L’administration de la prison, plutôt que de le faire hospitaliser, l’avait fait traiter à coup de doses massives de Panadol. L’état de santé de Zoghbi s’était détérioré au point qu’il avait fallu en définitive le transporter à l’hôpital gouvernemental de Maallaka, qui est totalement paralysé. Là, aucun traitement ne lui avait été administré pendant cinq jours, au bout desquels un orthopédiste avait signé un rapport médical recommandant son transfert dans un établissement privé. Transporté dans un hôpital privé de Zahlé, le malheureux n’avait été admis qu’après paiement d’une somme de 500 dollars. Au lieu des cinq jours dans le service des soins intensifs sur ordonnance des médecins, il n’y était resté que quarante-huit heures avant d’être ramené, menottes aux poignets, de Maallaka, dans une voiture militaire au lieu d’une ambulance. De nouveau, il devait regagner la prison puis un établissement hospitalier privé pour une intervention chirurgicale. Son calvaire s’était prolongé en raison de la négligence des administrations des hôpitaux et de la prison. Aujourd’hui, Zoghbi se trouve en traitement à l’AUH.
Le député Ismaïl Succarieh a déploré l’état des prisons et des hôpitaux gouvernementaux, dénonçant en outre le gaspillage au ministère de la Santé qui accorde des crédits aux hôpitaux privés alors que ces établissements refusent l’admission des malades qui ne paieraient pas à l’avance les sommes nécessaires. Dans une conférence de presse, M. Succarieh a exposé...