Actualités - CHRONOLOGIE
Les camps du PKK au Liban à l'abandon depuis le début des années 90 (photos)
le 08 octobre 1998 à 00h00
Un paysage désolé, de la broussaille dévorée par le soleil, des bâtisses grises en béton complètement dénudées, c’est tout ce qui reste des trois camps du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui se trouvaient au Liban, rapporte pour L’Orient-Le Jour, notre correspondant Saïd Maalaoui. Pour se rendre dans les camps désertés du PKK, il faut emprunter la route Halwa-Yanta, dans le secteur oriental de la Békaa, qui passe à trois kilomètres seulement de la frontière syrienne, puis marcher environ un kilomètre. Les camps, très fréquentés durant les années quatre-vingts, ont été abandonnés au début des années quatre-vingt-dix. L’un d’eux a été provisoirement occupé par l’armée, qui l’a ensuite évacué. Sur place, tout raconte la désolation, et même la terre du cimetière a été retournée. Épisodiquement, des contrebandiers, des chasseurs ou des chèvres en transhumance les traversent. Interrogés, les bergers de la région assurent que, depuis leur évacuation au début de la décennie, ils n’ont plus aperçu, dans la région, ni treillis ni véhicules militaires.
Un paysage désolé, de la broussaille dévorée par le soleil, des bâtisses grises en béton complètement dénudées, c’est tout ce qui reste des trois camps du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui se trouvaient au Liban, rapporte pour L’Orient-Le Jour, notre correspondant Saïd Maalaoui. Pour se rendre dans les camps désertés du PKK, il faut emprunter la route...
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