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Actualités - REPORTAGE

Le CDR publie une mise à jour de son rapport d'activités Le volet social demeure le parent pauvre des investissements publics

La mise à jour du rapport d’activités du Conseil du développement et de la reconstruction a mis en relief la part modeste réservé au volet social dans les investissements publics au Liban. Le rapport du CDR, publié à la fin de la semaine dernière, expose un récapitulatif des principaux projets en cours d’exécution et qui se rapportent aux principaux secteurs vitaux. La mise à jour couvre la période comprise entre janvier 1998 (date de la publication du dernier rapport d’activités du CDR) et juillet 1998. Il ressort de la mise à jour que le domaine social bénéficie d’une part minime des investissements, lesquels sont absorbés principalement par des projets de développement et de réhabilitation. Le secteur dit des infrastructures de base, tels que l’Electricité, les Postes et Télécommunications, ainsi que les projets de développement du Port de Beyrouth et de l’aéroport continuent d’attirer la plus grosse part des investissements. Bien que le CDR ait annoncé il y quelques années que son attention serait désormais portée sur les infrastructures sociales, notamment les programmes concernant l’Enseignement, la Santé, l’Adduction et l’Assainissement de l’eau, ces secteurs restent aujourd’hui le parent pauvre du plan global de reconstruction et de développement. Ce sont principalement les domaines de l’Environnement et des Affaires sociales qui sont le moins touchés par ces projets. Ils bénéficient respectivement de 6,7 millions de dollars et 3,3 millions de dollars pour la période du 1er janvier 1992 au 31 mai 1998, ce qui représente un chiffre plutôt faible au regard des besoins réels sur le terrain. Les déchets urbains Une nouveauté, cependant, dans ce paysage de chiffres et d’activités : les données relatives aux projets de traitement des déchets urbains qui occupent désormais une bonne place dans le schéma général des investissements (629,4 millions de dollars). Les projets relatifs à ce secteur vital sont, dans leur majorité, récents, ce qui prouve que ce domaine a enfin pu mobiliser l’attention des autorités publiques. Le rapport du CDR indique que parmi les 120 contrats supplémentaires qui ont été signés au cours des cinq premiers mois de l’année (et dont le montant global s’élève à 650 millions de dollars), l’essentiel correspond aux contrats conclus dans le secteur du traitement des déchets urbains (390 millions de dollars) pour les opérations de tri, de compostage et de mise en décharge dans la zone de Beyrouth pour les dix ans à venir. Le programme de reconstruction est financé par une combinaison d’investissements d’origine budgétaire et externe. Ils se répartissent entre le financement extérieur, assuré principalement par des organismes de financement internationaux et des banques privées, et le financement local, lequel est assuré par le gouvernement libanais. Parmi les plus grands bailleurs de fonds, figurent la BIRD ( Banque Internationale pour le Reconstruction et le Développement) qui vient en tête de liste avec 17% de l’ensemble des investissements. Viennent ensuite la BEI (Banque européenne d’Investissement) avec un taux de 12 %, le FADES (Fonds Arabe pour le Développement Economique et Social ) également 12%. Le montant global de ces financements se chiffre à 4 256,6 milliards de dollars. Parallèlement à la reconstruction et la réhabilitation des infrastructures, le CDR collabore également avec les différents ministères pour moderniser l’administration libanaise. Ainsi, le plan de réforme administrative entrepris depuis plus de trois ans a récemment bénéficié d’un complément de financement, dont le montant octroyé par l’Union européenne (41 millions de dollars), destiné à la mise en place d’unités d’assistance technique dans une quinzaine d’institutions concernées par la réforme. (Assistance à la réforme de l’Administration libanaise- ARAL). Rappelons que le CDR est chargé de la mise en œuvre d’une large part du plan de reconstruction. Il exerce ce rôle au nom et pour le compte des diverses entités responsables de l’utilisation ou de l’exploitation futures des réalisations. Dans la plupart des cas, le CDR intervient dans le domaine de la planification, de la mobilisation des financements extérieurs, et de la supervision des études d’avant-projet et du suivi. A noter que le rapport des activités du CDR est disponible sur Internet sur le site www.cdr.gov.lb
La mise à jour du rapport d’activités du Conseil du développement et de la reconstruction a mis en relief la part modeste réservé au volet social dans les investissements publics au Liban. Le rapport du CDR, publié à la fin de la semaine dernière, expose un récapitulatif des principaux projets en cours d’exécution et qui se rapportent aux principaux secteurs vitaux. La...