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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Beyrouth réclame la libération de tous les libanais détenus en Irak

Il resterait encore 32 prisonniers libanais détenus en Irak. C’est ce qu’on apprend de sources proches du ministère des Affaires étrangères, la liste des noms communiquée à Bagdad ayant été constituée à partir de différentes sources de renseignements et des parents des personnes incarcérées. Rappelons que trois d’entre elles avaient été relâchées lundi. Le chef de la diplomatie libanaise, M. Farès Boueiz, a contacté hier son homologue irakien, M. Mohammed Saïd el-Sahhaf, à qui il a demandé la libération des autres détenus; ce que celui-ci s’est engagé à faire par étapes. Selon certaines sources, les raisons de l’incarcération de ces Libanais seraient soit politiques soit criminelles. Dans une conférence de presse tenue au siège de l’Ordre de la presse, le porte-parole des familles des détenus en Irak a apporté une autre version à cette affaire affirmant que la plupart des prisonniers étaient en réalité des étudiants qui avaient été arrêtés de manière injustifiée par les autorités irakiennes au lendemain de la guerre du Golfe. De son côté, le président de l’Ordre de la presse, M. Mohammed Baalbacki, qui participait à cette même conférence, a indiqué, en se basant sur des informations de presse, que plus de 200 Libanais étaient encore détenus dans les geôles irakiennes. Les prisonniers en Israël Sur un autre plan, le ministre de la Justice, M. Bahige Tabbarah, a qualifié de «scandaleuse» la décision de la Cour suprême israélienne de retenir dix Libanais comme «monnaie d’échange» contre quatre militaires israéliens disparus au Liban. Le Liban «exige la libération de 150 Libanais qu’Israël détient sans motifs et sans jugement», a-t-il déclaré. La Cour suprême israélienne avait rejeté mercredi dernier un appel de 10 Libanais incarcérés en Israël en détention administrative depuis plus de quatre ans au motif que «la détention d’individus dans le but d’obtenir la libération de nos hommes capturés ou portés manquant au Liban relève des intérêts vitaux d’Israël». La cour a également reconnu que «dans de pareilles situations, l’atteinte aux droits de l’homme est inévitable». L’organisation internationale de défense des droits de l’homme, Amnesty International, avait estimé que la décision de la Cour suprême israélienne était «non défendable». Selon Amnesty, «l’utilisation par un Etat d’individus comme monnaie d’échange, au nom de ses intérêts vitaux, est un acte contraire aux lois et aux accords internationaux». Huit des 10 détenus sont membres du Hezbollah qui mène la plupart des opérations militaires anti-israéliennes au Liban-Sud. L’appartenance des deux autres n’est pas connue.
Il resterait encore 32 prisonniers libanais détenus en Irak. C’est ce qu’on apprend de sources proches du ministère des Affaires étrangères, la liste des noms communiquée à Bagdad ayant été constituée à partir de différentes sources de renseignements et des parents des personnes incarcérées. Rappelons que trois d’entre elles avaient été relâchées lundi. Le chef...