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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Activité parlementaire intense autour de la 425 (photo)

L’activité parlementaire était centrée hier sur les propositions israéliennes d’un retrait du Liban-Sud et la mise en application de la résolution 425 du Conseil de Sécurité. Le chef de la diplomatie, M. Farès Boueiz, qui s’est entretenu à ce sujet avec le président de la Chambre, M. Nabih Berry, a ensuite pris part à la réunion de la commission parlementaire des Affaires étrangères et des émigrés. Présidée par M. Ali el-Khalil, la commission a notamment invité les responsables à préparer leurs dossiers avant l’arrivée du secrétaire général de l’ONU, M. Kofi Annan, le 20 mars et à lancer une campagne internationale face à celle menée actuellement par Israël. Dans une conférence de presse qu’il a tenue après la réunion, M. Khalil a indiqué que les débats ont porté «sur les manœuvres piégées de l’Etat hébreu qui pose des conditions pour la mise en application de la 425, dont l’adoption d’arrangements de sécurité, le démantèlement de la Résistance et l’intégration des milices stipendiées» (dans les rangs de l’armée). M. Khalil a ensuite mis l’accent sur «la campagne politique et diplomatique lancée par Israël pour leurrer l’opinion publique locale, régionale et internationale». A ce sujet, il a estimé que l’opinion israélienne «n’est plus en mesure de supporter les pertes successives de son armée au Liban-Sud alors que la communauté internationale reproche à Israël de torpiller le processus de paix». En activant sa diplomatie à l’étranger, Israël cherche à semer la discorde parmi les Libanais et à dissocier les deux volets libanais et syrien des négociations, a ajouté le député. Face à la mobilisation israélienne, le Liban, a-t-il poursuivi, doit préparer les dossiers qu’il doit présenter à M. Annan et à travers lui, à la communauté internationale. Il doit aussi organiser des tournées à l’étranger et intensifier ses contacts diplomatiques pour affirmer la position du Liban qui appelle à la mise à exécution de la 425 telle qu’elle a été adoptée par l’ONU, refuse les conditions posées par l’Etat hébreu ainsi que l’invitation israélienne à négocier cette résolution, souligne le caractère indissociable des deux volets libanais et syrien des pourparlers de paix et appelle à un retour à l’accord d’armistice». Dans le même temps, la commission nationale pour la commémoration du 14 mars a rendu public, durant sa réunion présidée par M. Ahmed Soueid, l’appel lancé par M. Berry pour la circonstance. Le texte rappelle notamment l’objectif de la commémoration de l’invasion israélienne de 1978: «Notre message annuel est transmis par nos missions diplomatiques et nos émigrés pour dénoncer la politique de deux poids deux mesures qui sape la confiance placée dans la hiérarchie internationale et qui fait du Conseil de Sécurité et de ses résolutions un instrument au service des intérêts des Etats-Unis et de ceux de son allié israélien». M. Berry a expliqué que c’est pour cette raison que «cinq minutes de silence sont observées chaque année en signe de deuil et de protestation pour la mort de la justice internationale». La commémoration du 14 mars doit aussi montrer au monde «l’héroïsme de notre peuple qui résiste aux agressions et aux massacres de l’ennemi israélien».
L’activité parlementaire était centrée hier sur les propositions israéliennes d’un retrait du Liban-Sud et la mise en application de la résolution 425 du Conseil de Sécurité. Le chef de la diplomatie, M. Farès Boueiz, qui s’est entretenu à ce sujet avec le président de la Chambre, M. Nabih Berry, a ensuite pris part à la réunion de la commission parlementaire des...