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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

A l'occasion de son neuvième congrès annuel Amal propose un vaste plan de réformes politiques

C’est un véritable programme de réformes politiques que le mouvement Amal a publié hier à l’occasion de la clôture des travaux de son neuvième congrès annuel. Les recommandations prises à l’issue de ce congrès insistent sur la tâche de l’Assemblée qui, selon Amal, devrait «évaluer et contrôler en permanence l’action du gouvernement de manière à garantir au nouveau président de la République un rôle prédominant dans l’application du programme de réformes». Le mouvement du président Nabih Berry insiste d’autre part sur la nécessité d’ouvrir la voie à la participation de tous à la vie politique. «Le gouvernement ne doit pas être formé de fonctionnaires ou d’hommes liges, mais de personnalités véritablement représentatives». Sur un autre plan, Amal estime que, sans l’adoption d’une loi électorale tenant compte du fait que le député doit représenter un courant ou une faction politiques, les partis n’auront aucune chance de se développer. Il semble d’ores et déjà s’opposer à un découpage basé sur les cazas car, selon lui, le député ne doit en aucun cas représenter «une région, une communauté ou des intérêts financiers». Dans cette optique, le mouvement s’engage à constituer «un large front parlementaire visant à élaborer une telle loi dans les deux prochaines années». Soulignant par ailleurs la nécessité de revenir à «l’esprit de l’accord de Taëf», Amal estime indispensable une participation chrétienne à l’édification de l’État et à la réalisation de l’entente nationale et ce, conformément à l’exhortation apostolique. Selon lui, le retour des personnes déplacées devrait figurer juste après l’appui à la résistance dans l’échelle des priorités du prochain gouvernement, de manière à redonner confiance aux chrétiens. Les recommandations économiques Dans son communiqué final, Amal souligne en outre la nécessité de fixer «un plafond aux dépenses publiques avant même de se pencher sur l’éventualité d’une augmentation des charges fiscales». Il a également insisté sur l’élaboration d’un plan «pour le développement des secteurs productifs et sur la lutte contre le chômage croissant». Toujours dans le domaine économique, le mouvement souligne la nécessité d’exploiter les compétences des émigrés et de les inciter à rentrer au Liban. Sur le plan de la politique étrangère, le communiqué estime que la tentative du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, d’imposer la formule du «Liban d’abord» a définitivement échoué. Lançant un appel au développement de la résistance, Amal affirme que «la concomitance des volets libanais et syrien permet de faire face aux visées israéliennes et incite la communauté internationale à agir de manière efficace en vue de réactiver le processus de paix dans le but de réaliser une paix juste et globale dans la région».
C’est un véritable programme de réformes politiques que le mouvement Amal a publié hier à l’occasion de la clôture des travaux de son neuvième congrès annuel. Les recommandations prises à l’issue de ce congrès insistent sur la tâche de l’Assemblée qui, selon Amal, devrait «évaluer et contrôler en permanence l’action du gouvernement de manière à garantir au...