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Actualités - INTERVIEWS

Boueiz pour un président fort (photos)

«Les circonstances actuelles imposent l’élection d’un président fort — et non pas d’un président de compromission — capable de prendre des décisions aussi bien au niveau des relations extérieures, que sur le plan interne». C’est ce qu’a déclaré hier le ministre des Affaires étrangères, M. Farès Boueiz, qui a réitéré son refus de principe de l’amendement de l’article 49 de la Constitution dans un sens permettant la prorogation du mandat du président Elias Hraoui, ou l’élection à la tête de l’Etat d’un fonctionnaire de la première catégorie, en l’occurrence le commandant en chef de l’armée, le général Emile Lahoud. Dans une interview accordée à la chaîne de télévision NBN, le ministre a cependant indiqué qu’il ne s’opposerait pas à la modification de cet article «en cas d’unanimité des Libanais ou d’accord politique». Selon lui, le choix du général Lahoud comme futur président n’a pas encore été arrêté et les probabilités demeurent partagées entre la prorogation, l’élection d’un nouveau président et l’amendement de l’article 49. Tout en affirmant que «la solution au problème est entre les mains du président Hafez el-Assad», le ministre a indiqué que «le choix du prochain chef de l’Etat doit être le fruit d’un compromis entre les trois présidents, bénéficiant du soutien des députés lesquels reflètent la volonté des Libanais». «Le président doit être intègre et patriote, inspirer confiance et avoir une grande expérience, a-t-il dit. Il s’agit en fait de qualités traditionnelles. Mais pour la période à venir cela ne suffit pas, car nous allons entrer dans une ère extrêmement compliquée caractérisée par les comportements négatifs de Benjamin Netanyahu à l’égard du processus de paix, par l’alliance militaire israélo-turque, par les récentes menaces israéliennes contre l’Iran et enfin par la crise en Afghanistan. Je pense que nous avons réellement besoin à la tête de l’Etat d’un homme ayant une bonne lecture des événements et une intuition politique qui ne trompe pas». A l’Hôtel Bustros M. Boueiz a d’autre part reçu à l’Hôtel Bustros l’ambassadeur de la République de Tchéquie, Mme Eva Filipi, avec qui il a passé en revue les relations bilatérales. La diplomate tchèque l’a informé des résultats du congrès annuel des ambassadeurs de son pays organisé à Prague la semaine dernière sous la présidence du ministre des Affaires étrangères, M. Ian Kavan. M. Boueiz a ensuite accordé audience au consul honoraire de la République du Mozambique, M. Ibrahim Haddad, qui l’a informé de la situation de la colonie libanaise installée dans ce pays d’Afrique de l’Est. Par ailleurs, le secrétaire général de l’Hôtel Bustros, M. Zafer el-Hassan, a procédé à un tour d’horizon des relations entre Beyrouth et Erevan avec le nouvel ambassadeur d’Arménie, M. Armen Navasardian, avant de recevoir, pour les mêmes raisons, l’ambassadeur du Canada, M. Haïg Sarofian. M. el-Hassan a également reçu l’ambassadeur d’Italie, M. Giuseppe Cassini qui n’a pas fait de déclaration après la réunion.
«Les circonstances actuelles imposent l’élection d’un président fort — et non pas d’un président de compromission — capable de prendre des décisions aussi bien au niveau des relations extérieures, que sur le plan interne». C’est ce qu’a déclaré hier le ministre des Affaires étrangères, M. Farès Boueiz, qui a réitéré son refus de principe de l’amendement...