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Actualités - CHRONOLOGIE

Alerte maximum en Israël pour le Yom Kippour

Alors que les forces de sécurité israélienne ont bouclé la Cisjordanie jusqu’à jeudi matin et sont en état d’alerte maximum par crainte d’attentats pendant la fête du Yom Kippour (Le Grand Pardon) qui a commencé hier soir, les violences entre les Arabes israéliens et la police de l’Etat hébreu se sont poursuivies pour la troisième journée consécutive. Les efforts du président Ezer Weizman pour tenter de rétablir le calme parmi les Arabes israéliens ayant échoué, la violence provoquée par les confiscations de terres a gagné la vieille ville de Nazareth. Selon des témoins, la police paramilitaire a ouvert le feu à l’aide de balles en caoutchouc sur des centaines de manifestants qui leur jetaient des pierres à Oumm al-Fahm et Nazareth, les deux principales villes arabes d’Israël. Weizman a rencontré dans la journée les autorités municipales d’Oumm al-Fahm, théâtre d’affrontements depuis dimanche, pour tenter d’apaiser les tensions avant le début, dans la soirée, du Yom Kippour, le nouvel an juif. «Nous nous efforçons de calmer les choses, mais c’est très difficile. Les affrontements ont repris», soulignait le maire adjoint de la ville, Souleiman Ghabariya, peu après sa remise en liberté après deux jours passés en détention. «La visite du président n’a mené à rien. Il n’a apporté aucune solution», a regretté Souliman Fahmawi, membre du comité d’action d’Oumm al-Fahm. À Nazareth, des manifestants ont saccagé un commissariat en le mitraillant de pierres et de bouteilles pour protester contre une descente de police dans deux maisons d’une famille célèbre, a déclaré un porte-parole de la municipalité, Ramzi Hakim. Hakim a précisé que le maire de la ville, Ramez Jarayseh, se trouvait alors dans le commissariat, qu’il refusait de quitter avant que la police ait libéré les 15 personnes arrêtées dans la journée. La recrudescence de la violence au cours de ces derniers jours est la plus grave que la communauté arabe ait connue depuis plus de 20 ans. Des centaines de personnes ont été blessées et la police a procédé à de nombreuses arrestations. Les dirigeants Arabes israéliens soulignent qu’elle reflète davantage le très profond sentiment de frustration ressentie par la communauté pour la discrimination dont elle fait l’objet, qu’une simple querelle sur l’expropriation de terres. Cette vague de violence, qui a déjà fait des centaines de blessés, a éclaté dimanche à Oumm al-Fahm à la suite de l’intervention des forces de sécurité pour évacuer de force les Arabes israéliens qui avaient planté des tentes dans le village voisin de Ma’awiyah sur des terrains que Tsahal veut utiliser comme champs de tir. (Reuters, AFP)
Alors que les forces de sécurité israélienne ont bouclé la Cisjordanie jusqu’à jeudi matin et sont en état d’alerte maximum par crainte d’attentats pendant la fête du Yom Kippour (Le Grand Pardon) qui a commencé hier soir, les violences entre les Arabes israéliens et la police de l’Etat hébreu se sont poursuivies pour la troisième journée consécutive. Les efforts...