"Efforts à tous les niveaux pour aboutir à un consensus", déclare M. Pharaon (photo)

Le député Michel Pharaon a affirmé hier que des efforts étaient déployés à tous les niveaux pour aboutir à un consensus autour d’un président qui «répondrait aux aspirations des Libanais». Pour M. Pharaon, l’essentiel est que le prochain président soit à même de réaliser l’Etat de droit et des institutions, «d’autant plus que les Libanais ont souffert de l’absence de l’Etat durant toutes les années de guerre», a-t-il dit. Le député de Beyrouth a tenu ces propos à l’occasion d’une visite rendue au domicile de son collègue Marwan Farès, dans la Békaa, en présence des présidents des municipalités et des moukhtars de la région. M. Pharaon a insisté d’autre part sur la nécessité de mettre en application les décisions prises au sujet de l’irrigation du Kaa et du soutien à l’agriculture. M. Farès a souligné, pour sa part, l’importance de la visite de M. Pharaon, qui, selon lui, «revêt un caractère public et non seulement privé». Faisant part de son intention de collaborer avec son collègue de Beyrouth «pour garantir les crédits indispensables au développement de la Békaa et de toutes les régions déshéritées, comme le Akkar et le Sud», le député de la Békaa a ajouté: «Nous étudierons sans doute avec M. Pharaon la possibilité de construire une usine dans la région pour rendre service à tous ses habitants». Par ailleurs, Michel Pharaon s’est réuni à Beyrouth avec une délégation du quartier de Karm el-Zeitoun en présence notamment du mohafez de la capitale Nicolas Saba. La délégation a présenté au député une pétition réclamant un règlement au problème des amendes excessives imposées à ceux qui ont enfreint la loi sur le bâtiment en construisant des immeubles dans le quartier de manière illicite. Au terme de la réunion, M. Pharaon a notamment déclaré que le mohafez s’est montré disposé à tenir compte de la spécificité de Karm el-Zeitoun, «dans la mesure où les habitants de ce quartier ne devraient pas assumer la responsabilité d’infractions commises il y a plus de cinquante ans», a-t-il dit.