Un minimum pour les écoles privées

En août 1997, le ministre de l’Éducation, Jean Obeid, a publié une circulaire demandant à toutes les écoles d’appliquer le nouveau programme scolaire. Néanmoins, la liberté de l’enseignement au Liban étant consacrée par la Constitution, cette mesure n’est pas restrictive. Les établissements privés appliqueront donc le nouveau programme, mais rien ne devrait les empêcher de faire plus que ce qui est officiellement requis. Concrètement, cela signifie qu’ils pourront toujours adopter le programme français en marge du libanais. Il y a toutefois des exigences incontournables, à savoir: lLe passage de classe automatique en classes de onzième et dixième. lLes manuels d’histoire (quand ils seront publiés) et d’éducation civique imposés dans toutes les classes. Par ailleurs, l’équivalence entre les baccalauréats libanais et français restera en vigueur tant que le Liban n’aura pas dénoncé, six mois avant son échéance, le protocole conclu à cet effet, et automatiquement renouvelé tous les cinq ans. Cette année, le gouvernement n’ayant pas dénoncé l’accord, l’équivalence est en principe renouvelée pour cinq ans, c’est-à-dire jusqu’en 2003-2004. Enfin, une information réjouissante pour les élèves de terminale: le contenu des matières scientifiques (maths, physique, chimie, biologie) sera, à peu de choses près, semblable à celui qui sera enseigné dans le cadre du baccalauréat français. Résultat: dans deux ans, dès que le programme officiel entrera en vigueur dans les classes terminales, les élèves des écoles privées n’auraient plus à suivre des cours supplémentaires dans ces matières pour être à même de présenter les deux baccalauréats libanais et français.