Messe à la mémoire de l'ancien chef de l'Etat Salhab : le président Eddé a consolidé les bases de l'entité libanaise (photo)

«Le président Emile Eddé a joué un rôle essentiel dans la consolidation des bases de l’entité libanaise, au sein d’un Etat indépendant et souverain; il a aussi réussi à renforcer cette entité en la dotant de principes éthiques et nationaux», a déclaré M. Sélim Salhab. Le président du comité exécutif du Bloc national prenait la parole lors de la messe, célébrée dans la petite chapelle située à proximité du caveau familial par l’ancien archevêque maronite de Beyrouth Mgr Khalil Abinader, à la mémoire du président Emile Eddé, de son épouse Lody et de leur fils, l’ancien ministre Pierre Eddé. Parmi les personnalités présentes, le ministre d’Etat M. Michel Eddé, l’ancien et l’actuel bâtonnier de l’Ordre des avocats, M. Chakib Cortbawi et Antoine Klimos, M. Antoine Kheir, membre du Conseil constitutionnel libanais, plusieurs dirigeants du parti du Bloc national, dont le secrétaire général du parti M. Ibrahim Estéphan, plusieurs amis et proches de la famille. Aujourd’hui, «c’est une occasion pour nous de réaffirmer notre fidélité à la ligne politique qu’avait tracée notre président fondateur. Une ligne qui a été perpétuée par ses fils, ainsi que par sa grande famille politique celle du Bloc national», a déclaré le président du comité exécutif du Bloc national. Dans son discours, M. Salhab a commencé par rappeler les principes fondamentaux prônés par le parti, à savoir la libération du territoire national, la nécessité de parvenir à une véritable coexistence entre les différentes communautés, le choix d’un régime de démocratie parlementaire, Enfin le soutien à la nation qui doit provenir exclusivement du peuple libanais, et non pas découler d’un choix qui nécessiterait un appui extérieur, a souligné M. Salhab. Selon lui, il est indispensable que le peuple libanais prenne conscience des défis actuels, afin d’être à même de faire face aux dangers qui le guettent, au lieu «des mises en scènes folkloriques qui en font un peuple mineur et incapable qui a toujours besoin d’une tutelle». Mgr. Abinader pour sa part a affirmé en préambule de son homélie: «Si le Seigneur ne bâtit la maison, en vain peinent les bâtisseurs», avant de poursuivre. «Nous sommes les maîtres des lieux, (le peuple libanais), et non pas l’étranger, ni l’intrus. Nos dirigeants sont également les maîtres des lieux. Et nous connaissons leur patriotisme, eux qui ont assuré la sécurité et la légalité après une longue guerre». Louant le nationalisme du président Eddé, Mgr Abinader a souhaité que les Libanais suivent son exemple, surtout en cette période critique, l’unité des Libanais à tous les niveaux, car «c’est à travers elle que sera assuré le salut du Liban». Mgr Abinader a en outre estimé qu’il était temps de mettre fin au confessionnalisme et aux tiraillements entre les différentes communautés et entre les dirigeants eux-mêmes.