Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

L'élection du chef de l'Etat aura lieu avant le 15 octobre, assure le président de la chambre Berry se prononce clairement en faveur du commandant de l'armée

Si des doutes persistaient encore sur l’identité du futur chef de l’Etat, le président de la Chambre, M. Nabih Berry, les a balayés hier, en annonçant, d’une manière qui ne peut prêter à équivoque, le prochain amendement de l’article 49 de la Constitution de manière à permettre à un fonctionnaire de la première catégorie, en l’occurrence le commandant en chef de l’armée, le général Emile Lahoud, d’accéder à la Première magistrature de l’Etat. Il est vrai qu’en matière d’élection présidentielle, rien n’a été encore tranché, du moins en apparence, mais M. Berry ne pouvait être plus clair en expliquant, aux députés qu’il a reçus dans la matinée Place de l’Etoile, le mécanisme devant déboucher sur l’élection du nouveau président. Pas question d’une nouvelle rallonge du mandat présidentiel et le prochain locataire de Baabda sera, selon toute vraisemblance, le commandant en chef de l’armée. C’est ce que les députés ont pu lire entre les lignes du discours du chef de l’Assemblée, qu’ils ont matraqué de questions se rapportant à l’échéance présidentielle. Cité par ses visiteurs, M. Berry a indiqué qu’un nouveau président de la République sera élu avant le 15 octobre et a affirmé s’attendre à ce qu’une session parlementaire extraordinaire soit ouverte au début du mois d’octobre. Ses propos rejoignent ceux du chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, qui a aussi dit s’attendre à ce que le scrutin ait lieu autour du 12 octobre en cas de consensus sur l’identité du prochain président. Selon M. Berry, tout de suite après l’ouverture d’une session extraordinaire, une réunion sera convoquée «aux fins d’amender le troisième paragraphe de l’article 49». Les parlementaires qui ont rapporté ces propos se sont empressés de préciser qu’il s’agit de l’alinéa «relatif au commandant en chef de l’armée». Ces derniers temps, M. Berry s’était à plusieurs reprises prononcé pour une abrogation de l’article 49. Lorsque ses visiteurs le lui ont fait remarquer, il a répondu qu’il parlait implicitement de l’alinéa 3 et non pas de tout l’article. A la question de savoir ce qui se passerait au cas où le gouvernement n’enverrait pas au Parlement un projet de loi portant l’amendement de l’article 49, M. Berry a répondu que la Chambre aura toujours le temps d’amender l’article 49 de la Constitution à l’ouverture de la session parlementaire ordinaire. En vertu de l’article 77 de la Loi fondamentale, la Chambre peut, au cours d’une session ordinaire et à la demande de dix de ses membres, émettre, à la majorité des deux tiers des membres qui la composent, le vœu que la Constitution soit révisée. La session ordinaire s’ouvre le premier mardi suivant le 15 octobre, soit le 20 octobre. Le Parlement a donc trois jours pour amender la Loi fondamentale parce que, passé le 23 octobre, il constituera d’office un collège électoral et non plus une assemblée délibérante. Si M. Berry souhaite que le nouveau président soit élu le plus tôt possible, c’est surtout pour briser l’immobilisme dans lequel le pays est plongé. Le chef du Parlement s’est dit convaincu qu’une accélération du processus électoral est dans l’intérêt du pays. «Presque tout est gelé en attendant le scrutin: les nominations, les changements….», a-t-il dit à ses visiteurs en ajoutant que la Chambre pourra ainsi s’attaquer à l’examen et au vote des projets en suspens et notamment la loi sur les loyers. «Plus l’élection est retardée, plus notre action législative le sera», a-t-il renchéri, toujours cité par ses visiteurs.
Si des doutes persistaient encore sur l’identité du futur chef de l’Etat, le président de la Chambre, M. Nabih Berry, les a balayés hier, en annonçant, d’une manière qui ne peut prêter à équivoque, le prochain amendement de l’article 49 de la Constitution de manière à permettre à un fonctionnaire de la première catégorie, en l’occurrence le commandant en chef de...